RÉSUMÉ CLIMATIQUE ET RISQUES ASSOCIÉS
Carottes
Les semis se poursuivent dans toutes les régions. La croissance est au ralenti. Le stade 2 feuilles est le plus avancé, avec un début de 3e feuille. Les bâches ont été retirées récemment en Montérégie et en Chaudière-Appalaches. Les travaux ont été au ralenti ou à l’arrêt dans plusieurs champs dû au temps frais, pluvieux et à l'excès d’eau à certains endroits.
Céleris
En Montérégie-Ouest, les transplantations se poursuivent et elles ont commencées dans la Capitale-Nationale. Le stade le plus avancé est de 3 nouveaux pétioles, et moins de 10 cm de haut.
Charançons
Aucune activité dans toutes les régions sauf en Montérégie-Ouest, où les pièges à charançons sont installés dans la majorité des champs suivis. Les captures rapportées dans cette région sont faibles. Aucun traitement n’est débuté, car le stade phénologique de 3 feuilles de la culture n’est toujours pas atteint. Les champs souvent cultivés en carottes (ou à proximité de champs souvent cultivés en carottes) sont davantage à risque d’avoir de plus fortes populations de charançons.
Stratégie pour le contrôle du charançon
La stratégie pour lutter contre le charançon relève de plusieurs facteurs comme utiliser les bons pièges, installés au bon moment (dès le semis en avril et maximum le 1er mai avant l’émergence des charançons), au bon endroit et en bonne quantité! L’installation des pièges s’avère importante pour permettre une évaluation précise de la population de charançons présente et évaluer la nécessité de traiter. Le charançon préfère pondre sur des carottes à partir du stade 3 feuilles. Des recherches récentes indiquent que le stade pour le premier traitement devrait être un peu décalé : des traitements effectués au stade 3 à 4 feuilles ont été plus efficaces. Une mise à jour de la stratégie pour lutter contre cet insecte sera publiée cette année.
En attendant cette nouvelle publication et pour plus de détails sur le dépistage et la lutte contre cet insecte, consultez
le bulletin d'information permanent N° 1 du 4 mai 2007.
Mouche de la carotte (première génération)
L’installation des pièges de la mouche de la carotte aux fins de suivi des populations a débuté la semaine dernière. Les premiers résultats seront présentés ici au cours des prochaines semaines. Au Québec, cette première génération cause plus rarement des dommages, contrairement à la deuxième génération, dont le dépistage débute en août. Dans tous les cas, l’historique de dommages sur les fermes détermine habituellement la pertinence d’installer des pièges ou non.
Punaises ternes
Quelques punaises ternes adultes ont été observées dans le céleri branche alors que quelques dommages de ponte et des larves (1er stade larvaire) ont été observés dans le céleri-rave, sans toutefois nécessiter d’intervention.
Le tableau suivant indique les seuils d’intervention recommandés pour la punaise terne dans le céleri. Notez cependant qu’il peut être justifié d’intervenir plus rapidement si les punaises causent des nécroses et des déformations importantes en s’attaquant au point de croissance.
Autres insectes
Quelques dommages de vers gris ont été rapportés en Montérégie-Ouest, sans toutefois justifier d’intervention. La présence de larves de mouches des semis a également été rapportée dans une nouvelle plantation de céleri branche.
MALADIES
Aucun agent pathogène n’est rapporté dans la carotte ni dans le céleri, mis à part quelques cas de fonte des semis dans des champs avec un excès d’eau et avec un historique de la maladie.
| Toute intervention envers un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des pesticides et de leurs risques. |


