Poursuite des semis dans toutes les régions. Captures de charançons souvent sous les seuils. Premières captures de la mouche de la carotte, aucun traitement justifié. Présence de punaises ternes sans traitement nécessaire. Aucune maladie pour l’instant.RÉSUMÉ MÉTÉOROLOGIQUE ET RISQUES ASSOCIÉS
Toutes les régions ont connu des épisodes de précipitations dont l’abondance varie d’une région à l’autre. Les précipitations ont été généralement plus abondantes à l’est qu’à l’ouest de la province. Voir la carte des précipitations. Elles ont d’ailleurs retardé les travaux au champ au Bas-Saint-Laurent. Plusieurs régions ont connu des périodes d’humidité élevée pendant une longue période.
Les semis se poursuivent dans toutes les régions. Les travaux avancent bien, mais ils sont encore au ralenti à plusieurs endroits. Les taux de semis sont généralement bons et la levée est belle.
Les semis sont à 4 feuilles en Montérégie, à 2 à 3 feuilles dans Lanaudière et Laurentides et à 1 feuille dans les autres régions.
Céleris
En Montérégie-Ouest, le stade le plus avancé est de 4 nouveaux pétioles et de moins de 10 cm de haut. La reprise des plants est bonne.
INSECTES
Charançon de la carotte
En Montérégie-Ouest, les captures de charançons sont plutôt faibles. Très peu de traitements sont justifiés sauf dans quelques champs de carottes ayant atteint le stade de 3 feuilles, le seuil d’intervention et qui ont un historique de présence de charançon de la carotte.
Stratégie pour le contrôle du charançon de la carotte
La stratégie pour lutter contre le charançon relève de plusieurs facteurs :
- Utilisation des bons pièges : voir la section Construction d’un piège à charançons dans le Bulletin permanent ci-bas;
- Installation au bon moment : dès le semis en avril et maximum le 1er mai;
- Installation au bon endroit : au pourtour des champs, environ 10 mètres à l’intérieur;
- Bonne quantité de pièges : 2 pièges/ha et minimum de 6 pièges/champ.
L’installation des pièges s’avère importante pour permettre une estimation de la population de charançons présente et évaluer la nécessité de traiter. Le charançon préfère pondre sur des carottes à partir du stade 3 feuilles. Des recherches récentes indiquent que le stade pour le premier traitement devrait être un peu décalé : des traitements effectués au stade 3 à 4 feuilles ont été plus efficaces. Une mise à jour de la stratégie pour lutter contre cet insecte sera publiée cette année.
En attendant cette nouvelle publication et pour plus de détails sur le dépistage et la lutte contre cet insecte, consultez le bulletin d'information permanent N° 1 du 4 mai 2007.
Mouche de la carotte (première génération)
L’installation des pièges de la mouche de la carotte aux fins de suivi des populations s’est poursuivie la semaine dernière et il reste quelques sites à installer. Les premiers résultats des captures sont maintenant disponibles. Seule la région du Bas-Saint-Laurent a fait des captures, mais il s’agit de résultats très partiels. Au Québec, cette première génération cause plus rarement des dommages, contrairement à la deuxième génération dont le dépistage débute en août. Dans tous les cas, l’historique de dommages sur les fermes détermine habituellement la pertinence d’installer des pièges ou non.
Punaises ternes
Quelques adultes et larves de punaises ternes ainsi que des dommages de ponte ont été observés dans le céleri-branche et le céleri-rave, sans toutefois nécessiter d’intervention.
Le tableau suivant indique les seuils d’intervention recommandés pour la punaise terne dans le céleri. Notez cependant qu’il peut être justifié d’intervenir plus rapidement si les punaises causent des nécroses et des déformations importantes en s’attaquant au point de croissance.
Autres insectes
Quelques dommages de ver gris ainsi que la présence de collemboles, de thrips et de larves de mouches des semis ont été rapportés en Montérégie-Ouest, sans toutefois justifier d’intervention.
MALADIES
Aucun agent pathogène n’est rapporté dans la carotte ni dans le céleri.
DESTRUCTION DE LA PLANTE-ABRI
| Toute intervention envers un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des pesticides et de leurs risques. |


