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Grandes cultures, Avertissement No 2, 12 mai 2023

Réseau d'avertissements phytosanitaires Avertissement - Grandes cultures
 
LES SEMIS DE MAÏS, PÉRIODE IDÉALE POUR DÉPISTER LES VERS FIL-DE-FER
Groupe de travail du RAP Grandes cultures sur les ravageurs du semis

Le dépistage des vers fil-de-fer (VFF), qui sont considérés comme les principaux ravageurs des semis, doit être effectué pour évaluer les populations présentes dans le champ, identifier les espèces et déterminer si un traitement de semence insecticide est nécessaire pour les prochaines saisons de culture. Le printemps est la meilleure période pour dépister ces ravageurs à l’aide de pièges-appâts installés dans le sol. Le dépistage doit être effectué au moment des semis, lorsque les VFF sont actifs. La température du sol à une profondeur de 10 à 15 cm (4 à 6 pouces) doit se situer entre 8 et 26 °C depuis au moins une semaine. Les captures les plus abondantes ont souvent lieu lorsque la température du sol est d’environ 12 à 15 °C.

Comment faire ce dépistage? Le protocole à suivre est disponible en
cliquant ici. De plus, une formation a été offerte au printemps 2021 et vous pouvez visionner l’enregistrement de la formation, de même que les présentations, en cliquant ici.

Pour plus d’information
 
Vers fil-de-fer dans un piège-appât
B. Duval, agr. (MAPAQ)
 

 

DÉPISTAGE, DÉTECTION DE LA RÉSISTANCE ET CONTRÔLE EN DÉBUT DE SAISON DE LA VERGERETTE DU CANADA RÉSISTANTE AU GLYPHOSATE
S. Mathieu1, B. Duval1, V. Samson1, A. Picard1, A. Marcoux1
1. Agronomes (MAPAQ)

Le début du mois de mai est un bon moment pour dépister la vergerette du Canada (VC) dans les champs en semis direct ou dans les zones non perturbées afin de vérifier qu’elle ne présente pas de résistance au glyphosate. En 2022, le sous-réseau Grandes cultures du RAP et la vigilance du milieu ont permis de confirmer la présence de 18 nouvelles populations de vergerette du Canada résistantes aux herbicides des groupes 2 et/ou 9 au Québec. La vigilance est particulièrement de mise dans quelques MRC dont celle du Haut-Saint-Laurent, puisque la mauvaise herbe possède des petites graines pouvant se disperser sur de longues distances. Ainsi, quelques individus résistants, au départ isolés, peuvent rapidement se propager. Pour plus d’information sur sa distribution, consulter le bulletin d’information Nº 5 du 18 novembre 2022 du sous-réseau Malherbologie.

Lors du dépistage de la vergerette du Canada, il importe de visiter les bords de champs et de fossés ainsi que les autres endroits où le sol n’a pas été perturbé. Ces endroits sont ceux où la plante aurait pu s’établir l’automne précédent.
 
Image Agri-Réseau

Vergerette du Canada en bordure de champ, 5 mai 2023

Photo : S. Mathieu, agr. (MAPAQ)

Image Agri-Réseau

 Vergerette du Canada en bordure de champ, 9 mai 2023

 Photo : B. Duval, agr. (MAPAQ)

    
Certaines caractéristiques des feuilles permettent d’identifier la vergerette du Canada au printemps :
  • Leur disposition est alterne et en rosette;
  • Leur surface est très pubescente avec des poils soyeux;
  • Leur marge comprend quelques grosses dents.
     
Vergerette du Canada au printemps; les feuilles sont disposées en rosette
Source : LEDP (MAPAQ)

Détection de la résistance
Si vous avez observé une ou des populations de vergerette du Canada et suspectez qu’elles pourraient être résistantes au glyphosate, communiquez avec votre conseiller régional du MAPAQ. Vous pouvez également envoyer un échantillon de feuilles au Laboratoire d’expertise et de diagnostic en phytoprotection (LEDP). Ce dernier est en mesure d’effectuer les tests rapides de détection de la résistance aux herbicides des groupes 2, 5 et 9 pour la vergerette du Canada. Pour plus d’information sur le diagnostic de la résistance des mauvaises herbes, la méthode d’échantillonnage, ainsi que les tarifs, consultez Votre trousse "Résistance des mauvaises herbes" pour 2023. Bien connaître le profil de résistance des mauvaises herbes permet d’établir une bonne stratégie d’intervention.

Contrôle de la vergerette du Canada résistante au glyphosate en début de saison
Un travail de sol permettant de déraciner les plantules peut être efficace. Toutefois, lorsque la population est élevée, il est possible que le sol qui reste emprisonné dans les racines des plants leur permette de survivre. Il est donc important de faire un suivi à la suite des différentes interventions de désherbage.

Il est primordial de détruire les plantules de vergerette en début de saison au stade rosette, soit avant l'allongement de la tige florale. Passé ce stade, la plante est plus difficile à contrôler mécaniquement chimiquement.

Si la population de vergerette a été diagnostiquée résistante à un ou plusieurs groupes d’herbicides, assurez-vous de sélectionner les produits en tenant compte des groupes. Consultez le tableau des herbicides efficaces pour contrôler de la vergerette du Canada résistante au glyphosate dans les cultures de blé d'automne, de maïs et de soya et les indices de risque associés.

Pour plus d’information

 
TIPULE DES PRAIRIES : DES DOMMAGES POURRAIENT ÊTRE VISIBLES
S. Boquel1, V. Samson2, et A. Akpakouma2
1. Chercheur (CÉROM); 2. Agronomes (MAPAQ)

La tipule des prairies est un des ravageurs d’importance pour plusieurs cultures, notamment les céréales d’automne. Des premières observations de tipules ont été faites en Chaudière-Appalaches dans des champs de céréales d'automne déjà affectés par le gel. Les champs infestés par la tipule des prairies présentent de larges zones jaunies ou dénudées. Afin de répertorier la présence de la tipule des prairies et des dommages aux grandes cultures dans toutes les régions du Québec, le RAP Grandes cultures invite toutes les entreprises agricoles et leurs conseillers à signaler la présence de l’insecte ou de dommages en faisant parvenir la fiche de signalement remplie à [email protected].

Il est primordial d’effectuer un dépistage afin de s’assurer que les dommages observés sont réellement dus à la tipule des prairies. Certaines conditions propres au site ou relatives au climat peuvent aussi induire des dommages aux champs de céréales d’automne.  

Vous êtes invité à communiquer avec votre responsable régional du RAP Grandes cultures au MAPAQ afin de faire confirmer l'identification du problème. Sous certaines conditions, il pourrait être possible d’envoyer des échantillons au CÉROM pour compléter le diagnostic (à discuter avec le responsable régional).

Pour obtenir plus de renseignements sur ce ravageur, vous pouvez consulter les publications suivantes :

 
LA SURVIE À L'HIVER DES CÉRÉALES D'AUTOMNE A ÉTÉ DIFFICILE
DANS CERTAINES RÉGIONS
Y. Dion1, V. Samson1, H. Brassard1 et A. Akpakouma1
1. Agronomes (MAPAQ)

On rapporte que la survie à l’hiver est variable et parfois faible dans certaines régions. C’est le cas au Saguenay-Lac-Saint-Jean où l'on rapporte beaucoup de mortalité dans le blé d’automne. Cette région a connu de très grands froids en février, conjugués à une faible couverture de neige. Dans Chaudière-Appalaches, la survie à l’hiver est variable, parfois bonne, mais souvent de moyenne à faible. Fait à noter, même certains champs de seigle d’automne, lequel est particulièrement résistant au froid, ont connu une faible survie hivernale. Dans cette région, les froids de février étaient aussi présents, mais la région bénéficiait d’une bonne couverture de neige. Les dommages pourraient être survenus au cours de l’hiver, et également en mars, alors qu’une importante couverture de neige s’est longtemps maintenue, induisant des températures du sol se situant autour de zéro degré (0 °C) au niveau du collet de la céréale. De telles températures dans ces conditions et sans lumière pendant de longues périodes peuvent induire des dommages. Les conditions à l’automne et le stade de développement des céréales peuvent aussi avoir influencé la survie hivernale. Les mauvaises conditions du sol (mauvais égouttement, compaction, etc.) impactent également la survie hivernale et le retard de croissance des céréales d'automne.

Au Bas-Saint-Laurent, on a rapporté des niveaux de survie à l’hiver variables, soit moyens à faibles. L’avertissement Nº 1 du 14 avril 2023 donne accès à des figures représentant les conditions hivernales de différentes stations météorologiques en différentes régions.

Il convient d’évaluer adéquatement la survie de la culture d’automne et de prendre une décision éclairée quant à conserver ou détruire partiellement ou entièrement la céréale, en vue de ressemer. La gestion adéquate du champ selon des critères agronomiques et économiques est à prendre en compte. La fiche technique Comment bien gérer la survie ou la perte de son blé d’automne décrit la marche à suivre, le seuil pour conserver un champ et la gestion des zones détruites par l’hiver.

 
VER-GRIS NOIR : CAPTURES ÉLEVÉES DE PAPILLONS DANS CERTAINES RÉGIONS
Y. Faucher1, V. Samson1, J. Saguez2, S. Mathieu1, C. Leblanc1
1. Agronomes (MAPAQ);  2. Chercheur (CÉROM)

Au niveau provincial, on observe une augmentation des captures de papillons qui sont particulièrement abondants en Montérégie-Ouest (données disponibles ici). Comme en 2022, les captures en début de saison sont plus élevées que celles des années antérieures.

Les papillons proviennent du sud des États-Unis. Au cours de leur migration, les femelles peuvent pondre dans les champs ayant des cultures de couverture, des mauvaises herbes ou des résidus de culture (principalement de soya et de graminées fourragères). Lors de la destruction chimique ou mécanique des cultures de couverture ou des mauvaises herbes, les larves peuvent migrer vers les plants de la culture semée pour s’alimenter. À partir du 4e stade larvaire, les larves peuvent couper la base des plants. Les risques de dommage sont les plus élevés lorsqu'on retrouve des larves du 4e stade (ou plus) en même temps que des plants de maïs au stade 6 feuilles ou moins. Pour minimiser les dommages, il est recommandé de détruire les mauvaises herbes ou le couvert végétal de 10 à 14 jours avant le semis, ce qui affamera les larves.


Surveillez le prochain avertissement pour connaître les périodes au cours desquelles il faudra surveiller les larves et leurs dommages, en fonction de la date présumée de ponte pour chaque région. Vous pouvez aussi consulter la fiche technique Ver-gris noir pour plus de précisions sur la biologie de l’insecte, les champs à risque et les stratégies d’intervention.


 
 
CINQ RAISONS POUR PRIORISER UN DÉSHERBAGE HÂTIF EN CE DÉBUT DE SAISON
S. Flores-Mejia1 et S. Mathieu2
1. Chercheure (CÉROM); 2. Agronome (MAPAQ)

Les interventions de désherbage en début de saison, soit en prélevée de la culture ou hâtivement après sa levée offrent plusieurs avantages. Voici cinq raisons pour prioriser les interventions de désherbage en ce début de saison :
  1. Saisir les fenêtres pour intervenir avec des outils de contrôle mécanique lorsque les plantules sont les plus susceptibles à cette stratégie de désherbage.
  2. Diminuer la compétition des mauvaises herbes sur la culture pendant la période critique d’absence de mauvaises herbes.
  3. Maximiser l’efficacité du contrôle des mauvaises herbes en intervenant avant leur levée ou dès le stade des premières feuilles.
  4. Éviter que les larves de lépidoptères comme le ver-gris noir ou la légionnaire uniponctuée migrent vers la culture principale.
  5. Bénéficier des pluies printanières d’au moins 10 mm pour activer les herbicides, particulièrement en prélevée (PRÉ).

Pour en connaître davantage, consultez la fiche technique Désherbage en début de saison et les bulletins de désherbage mécanique en grandes cultures produits de façon hebdomadaire par le CETAB+.
 
Efficacité d'un traitement herbicide de prélevée fait le 13 mai 2022 comparativement à une zone non traitée qui a par la suite été désherbée en postlevé
Photo prise le 10 juin 2022
S. Mathieu, agr. (MAPAQ)
 
 
Toute intervention envers un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des pesticides et de leurs risques.


 
Pour des renseignements complémentaires, vous pouvez contacter le secrétariat du RAP. Édition : Marianne St-Laurent, agr., M. Sc. et Lise Bélanger (MAPAQ). La reproduction de ce document ou de l’une de ses parties est autorisée à condition d'en mentionner la source. Toute utilisation à des fins commerciales ou publicitaires est cependant strictement interdite.
Image Agri-Réseau

Organisation : Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation (MAPAQ)
Auteur(s) : RAP - Grandes cultures
Date de publication : 12 mai 2023
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