La chaleur des 7 derniers jours a mis fin à la morosité du printemps frais que nous subissions depuis trop longtemps. Les semis et les plantations ont débuté presque partout. On irrigue là où c’est possible, car le sol est sec. On signale l’arrivée des premières chrysomèles dans des champs nouvellement transplantés.
AVANCEMENT DES CULTURES
Le sommaire agrométéorologique cucurbitacées vous présente le tableau des précipitations et des degrés-jours cumulés pour chacune des régions. C'est le mardi 26 mai qu'ont été enregistrées les températures maximales variant entre 28,4 et 33,8 oC, fracassant, à plusieurs endroits, des records historiques pour la période.
Pour ceux qui ne prévoient pas semer avant le 7-10 juin, il est encore temps de pratiquer un faux-semis qui aidera à réduire la pression des mauvaises herbes. Cette technique consiste à travailler le sol aussi finement que pour un semis et à laisser germer les graines de mauvaises herbes. Quand les plantules sont sorties, le sol est de nouveau travaillé pour préparer le semis de la culture principale ou pour refaire un nouveau faux-semis, détruisant ainsi une bonne partie des mauvaises herbes. Pour plus de détails, veuillez consulter le document sur le faux-semis (Leblanc et Cloutier, 2007).
Les applications d'herbicides se poursuivent ou débutent dans les champs de cucurbitacées semées. En l'absence d'irrigation, les conditions sèches actuelles pourraient réduire l’efficacité de certains produits utilisés en pré-levée des mauvaises herbes, car une pluie ou une irrigation est nécessaire pour mouiller le sol jusqu'à une profondeur de 5 à 10 cm, dans les 24 à 72 heures après l’application, pour assurer l’efficacité maximale de quelques herbicides.
Toute intervention de contrôle d’un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des risques associés à l’utilisation des pesticides. |
Cet avertissement a été rédigé par Isabelle Couture, agronome, M. Sc. (MAPAQ). Pour des renseignements complémentaires, vous pouvez contacter l’avertisseure du réseau Cucurbitacées ou le secrétariat du RAP. La reproduction de ce document ou de l’une de ses parties est autorisée à condition d'en mentionner la source. Toute utilisation à des fins commerciales ou publicitaires est cependant strictement interdite.