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Maïs sucré, Avertissement No 9, 23 juillet 2020

Réseau d'avertissements phytosanitaires Avertissement - Maïs sucré
Pyrale bivoltine (2e génération) : une première capture de papillon de la pyrale bivoltine (2e génération) réalisée en Montérégie-Ouest, dans le réseau Poivron. Prévisions de début de ponte pour certaines régions. Pyrale univoltine : les captures de papillons se poursuivent faiblement; les recommandations émises précédemment demeurent inchangées. Ver de l’épi : un seul papillon capturé parmi tout le réseau; importance du piégeage à la ferme. Ver-gris occidental des haricots (VGOH) : les captures de papillons se poursuivent faiblement dans plusieurs régions. Autres ravageurs : quelques captures de papillons de légionnaire d’automne et observations de chrysomèles, de pucerons et de tétranyques dans quelques champs :  soyez vigilants.

 
PYRALE BIVOLTINE (2e GÉNÉRATION)
 
Une première capture d’un papillon de la 2e génération de la pyrale bivoltine a été réalisée dans un piège du réseau Poivron, vers le 21 juillet, en Montérégie-Ouest. Selon cette capture et le cumul des degrés-jours de croissance, nous prévoyons que les premières pontes devraient débuter vers le 31 juillet, dans les régions suivantes : Basses-Laurentides, Lanaudière, Laval et Montérégie. Les dates d’activité des larves et de traitements vous seront communiquées dans l’avertissement de la semaine prochaine.

 
PYRALE UNIVOLTINE
 
Parmi tout le réseau, 7 papillons de la pyrale univoltine ont été capturés sur un site, en Montérégie, un site en Estrie, un site dans la Capitale-Nationale, un site dans le Bas-Saint-Laurent, et un site en Gaspésie. De façon générale, les très faibles captures indiquent que les populations de cette race de pyrale sont faibles, mais cela ne garantit pas qu’il y aura absence de ponte sur les plants de maïs, dans un champ donné. Cela souligne encore plus l’importance de dépister la présence de masses d’œufs, de jeunes larves et de criblures sur les plants de maïs, pour bien cibler les traitements et éviter ceux qui seraient inutiles.
 
Du dépistage a été réalisé dans plusieurs régions, et des masses d’œufs ou de jeunes larves ont été observées par endroits. Des traitements sont prévus dans certains cas. Les recommandations émises précédemment pour toutes les régions demeurent inchangées. Consultez l’avertissement No 7 pour tous les détails. N’hésitez pas à consulter la fiche technique Pyrale du maïs pour plus d’information sur le ravageur. Pour connaître les traitements homologués, consultez le bulletin d’information Bio-insecticides, insecticides et fongicides foliaires homologués dans la culture du maïs sucré en 2020.
 
Les larves de pyrale du maïs terminent leur développement à l’intérieur des tiges de maïs. Il est donc fortement recommandé de déchiqueter et d’enfouir les résidus de maïs sucré rapidement après la récolte. Cela diminue considérablement le nombre de larves qui réussiront à survivre.

Consultez le tableau synthèse ci-dessous pour voir le portrait de l’activité de la pyrale du maïs selon les régions.
 

 
VER DE L’ÉPI
 
Au cours de la dernière semaine, parmi tout le réseau, un (1) seul papillon a été capturé sur un site situé en Estrie. Le piégeage de papillons avec un piège à phéromone « ferme par ferme » est fortement recommandé, puisque c’est la seule façon de surveiller l’arrivée du ver de l’épi sur l’entreprise. Comme ce papillon nous arrive du Sud par les vents, la situation peut être différente d'une ferme à l'autre; c’est du cas par cas. Les papillons femelles sont attirés par les soies fraîches, où elles pondent leurs œufs. Ainsi, rappelons que les champs les plus à risque sont : (1) les champs qui ont des soies fraîches au moment des captures de papillons du ver de l’épi, et (2) les champs qui porteront des soies fraîches durant les 10 jours qui suivent les captures de papillons à la ferme.

Pour de l’information détaillée sur le ver de l’épi (identification, biologie, piégeage, stratégies d’intervention, etc.), consultez la fiche technique du RAP Maïs sucré Le ver de l’épi du maïs.

 
VER-GRIS OCCIDENTAL DES HARICOTS
 
Les captures de papillons du ver-gris occidental des haricots (VGOH) se poursuivent faiblement dans les réseaux Maïs sucré et Grandes cultures, sur quelques sites répartis dans différentes régions. On constate une légère augmentation du nombre de sites ayant des captures et du nombre total de captures. Un seul site, situé au Centre-du-Québec, avait des captures modérées. Des masses d’œufs ont été observées dans quelques champs de maïs de grandes cultures, en Outaouais et en Montérégie-Ouest, ainsi que dans un champ de maïs sucré en Montérégie-Est.

Depuis quelques années, ce ravageur occasionne parfois des dommages dans certains champs de maïs sucré. Gardez l’œil ouvert pour détecter les masses d’œufs lors de vos dépistages au champ. Lors du dépistage des masses d’œufs (photo plus bas), concentrez-vous sur les feuilles du haut, car les œufs sont généralement déposés sur les trois feuilles du haut. La ponte a lieu sur la face supérieure des feuilles. Un peu avant l’éclosion, la couleur des œufs passe du blanc au bleu-violet.

Des larves peuvent éventuellement être observées sur les plants de maïs, mais le dépistage des jeunes larves est très difficile, car elles sont bien cachées et elles ressemblent beaucoup aux jeunes larves d’autres espèces (ex. : pyrale du maïs et ver de l’épi). Après l’éclosion, les jeunes larves se nourrissent de la panicule et des soies, jusqu’à ce qu’elles soient assez grosses pour creuser dans l’épi et s’alimenter des grains de maïs. Si le dépistage révèle la présence de ce ravageur, il est important d’intervenir pendant que les larves sont encore petites et avant qu’elles n’entrent dans les épis.

Les champs les plus à risque, à cette période de l’été, sont les champs qui sont présentement près du stade « sortie des croix » (la femelle préfère pondre sur des plants de maïs dont les panicules ne sont pas encore sorties ou sur le point de sortir) et ceux situés en sols légers. Si vous avez déjà subi des dommages par le passé, soyez particulièrement vigilant.

Pour plus d’information sur le ravageur (identification de l’insecte, dépistage, etc.), consultez la fiche technique Le ver-gris occidental des haricots dans le maïs sucré.
 

Photo 1. Masse d’œufs de VGOH (sphères brodées). Photo 2. Masse d’œufs de légionnaire d’automne (sphères avec amas de poils).
Photo 3. Masse d’œufs de punaise (petits barils). Photo 4. Masse d’œufs de pyrale (petites écailles).
Photos 1 et 3 : Yves Auger (MAPAQ). Photo 2 : Jean Brodeur (IRDA). Photo 4 : Julien Saguez (CÉROM).

 
 

AUTRES RAVAGEURS

Légionnaire d’automne
Les premières captures de papillons de la légionnaire d’automne ont été réalisées, cette dernière semaine, à de faibles niveaux dans les régions suivantes : Capitale-Nationale, Gaspésie, Hautes-Laurentides (identification non confirmée), Mauricie et Montérégie. Certains collaborateurs ont observé quelques jeunes larves ou masses d’œufs dans certains champs des Basses-Laurentides. Au cours des prochaines semaines, la vigilance est donc de mise dans les champs à risque de la plupart des régions. Dépistez les champs de maïs sucré tardif pour rechercher des larves et des dommages. Pour plus d’information sur la biologie de ce ravageur, la méthode de dépistage, la stratégie d’intervention, etc., consultez la fiche technique Légionnaire d’automne.

Chrysomèle des racines du maïs
Quelques adultes de la chrysomèle des racines du maïs ont été observés dans certains champs de la Capitale-Nationale, des Laurentides et de la Montérégie. En se nourrissant des soies des épis de maïs, les adultes de la chrysomèle peuvent nuire à la pollinisation. Ils peuvent parfois se nourrir de grains et endommager le bout des épis. Lorsque vous dépistez les champs et que des chrysomèles sont présentes, notez si elles s’alimentent des soies. Pour plus d’information sur ce ravageur et les moyens de lutte, consultez cette fiche technique.
 
Des collaborateurs rapportent aussi des dommages aux racines du maïs causés par les larves de la chrysomèle des racines du maïs, ce qui peut entraîner de la verse ou des plants en forme de « cols d’oie ». Seuls les champs sur précédent de maïs sont touchés, et les dommages sont observés surtout en sol lourd. Aucune intervention spécifique contre les larves dans le sol n’est possible. En prévision de la prochaine saison, rappelons que la rotation des cultures demeure le meilleur moyen pour éviter les dommages aux racines.

Pucerons
Certains collaborateurs ont noté la présence de pucerons à de faibles niveaux (ne nécessitant pas d’intervention) dans certains champs. Maintenez la surveillance des pucerons lors de vos dépistages au champ. Notez également la présence d’ennemis naturels (ex. : coccinelles) qui aident au contrôle des pucerons. Pour plus d’information sur les pucerons dans le maïs sucré, consultez la fiche technique sur Les pucerons dans le maïs sucré.

Tétranyque
Des tétranyques à deux points ont été observés dans quelques champs et les populations semblent en augmentation, mais à des niveaux tolérables. Ces minuscules acariens sont favorisés par le temps chaud et sec. Peu de cas nécessitent une intervention dans le maïs sucré, car ce sont surtout les feuilles du bas qui sont affectées, mais la vigilance est tout de même de mise. Surveillez également la présence d’ennemis naturels qui aident au contrôle des tétranyques. Les infestations de tétranyques débutent souvent par les bordures de champ. Au besoin, un traitement localisé peut être effectué. Pour consulter la liste des traitements homologués contre le tétranyque à deux points dans le maïs sucré, cliquez ici. Pour plus d’information sur le ravageur, cliquez ici.
 
 
Toute intervention de contrôle d’un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des risques associés à l’utilisation des pesticides.
 

 
Cet avertissement a été rédigé par Yves Auger et Brigitte Duval, agronomes (MAPAQ). Pour des renseignements complémentaires, vous pouvez contacter les avertisseurs du réseau Maïs sucré ou le secrétariat du RAP. La reproduction de ce document ou de l’une de ses parties est autorisée à condition d'en mentionner la source. Toute utilisation à des fins commerciales ou publicitaires est cependant strictement interdite.
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Organisation : Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation (MAPAQ)
Auteur(s) : RAP - Réseau Maïs sucré
Date de publication : 23 juillet 2020
Infolettre Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP)

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