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Grandes cultures, Avertissement No 5, 28 mai 2021

Réseau d'avertissements phytosanitaires Avertissement - Grandes cultures
VER-GRIS MOISSONNEUR : zones touchées : Charlevoix, Chaudière-Appalaches et Bas-Saint-Laurent. DÉSHERBER par temps sec. VER-GRIS NOIR : dépistage des champs de maïs à risque. Suivi des MALADIES DES CÉRÉALES d'automne. CHRYSOMÈLE DU HARICOT dans le soya. Émergence de l'AMARANTE TUBERCULÉE. JAUNISSEMENT du maïs.
  
 
PRÉSENCE DU VER-GRIS MOISSONNEUR : DÉPISTAGE RECOMMANDÉ DANS LES ZONES TOUCHÉES PAR LE RAVAGEUR
 

Depuis la dernière semaine, de nouvelles observations de larves de ver-gris moissonneur ont été rapportées au RAP Grandes cultures. Le ravageur est présent dans plusieurs champs dans la région de Charlevoix, à La Pocatière et à Saint-Pascal (Bas-Saint-Laurent) et dans les localités de Saint-Jean-Port-Joli et de Sainte-Louise (Chaudière-Appalaches). Ces observations s’ajoutent à celles signalées dans le dernier avertissement. Un collaborateur du réseau a dépisté 5 champs dans Charlevoix le 25 mai. Le dépistage s’est fait en grattant le sol sur quelques centimètres de profondeur et en dénombrant les larves à 5 stations représentatives dans chacun de ces champs. La taille des larves retrouvées variait entre 1 et 2,5 cm.
 
Le dépistage de cette espèce est recommandé dans les prairies et les céréales, en particulier dans les zones où l’espèce a été observée cette année et dans les zones touchées l’année dernière. Attention de ne pas confondre le ver-gris moissonneur avec d’autres espèces de vers gris.
 
Il n’y a pas de seuil économique d’intervention pour les prairies autres que la luzerne pure. Aucun produit n’est homologué pour lutter contre les vers gris dans tous les types de prairies. Dans les cas d’infestations dans des prairies, la stratégie pourrait être de devancer la fauche et ainsi limiter les pertes de rendement occasionnées par les larves.
 
Consultez le site Web SAgE pesticides pour connaître les produits homologués pour les autres cultures. Si un traitement est justifié, ce dernier doit être réalisé avant que la taille moyenne des larves n’atteigne 2,5 cm. Au-delà de cette taille, le traitement n’est plus efficace. Pour les entreprises en régie biologique ou si les larves dépassent 2,5 cm, le passage d’une herse étrille pourrait être une stratégie à envisager. Bien que l’efficacité de cette méthode n’ait pas été démontrée, cette action pourrait permettre de blesser les larves ou de les exposer à la dessiccation et davantage aux prédateurs naturels (ex. : carabes, oiseaux).
 
Pour plus de détails, dont les facteurs rendant les champs plus à risque, la méthode de dépistage et les seuils d’intervention considérés dans les Prairies canadiennes, référez-vous à l’avertissement Nº 3 du 14 mai 2021 et à cette présentation donnée le 6 mai dernier sur le sujet.
 
Vidéo : B. Lessard (CARN)
 
 
DÉSHERBER EN PÉRIODE SÈCHE
 

Dans certaines régions du Québec, la faible pluviométrie des dernières semaines risque de causer une baisse d’efficacité des herbicides appliqués en prélevée des cultures. Pour qu’ils soient efficaces, ces herbicides doivent être activés par la pluie, préférablement 5 à 7 jours après l'application. De plus, même si l'herbicide a été activé au bon moment, si le sol s’assèche dans les semaines subséquentes, ces herbicides deviennent moins disponibles aux mauvaises herbes. Deux semaines après l’application, assurez-vous de l’efficacité du traitement en vérifiant si les mauvaises herbes reprennent de la vigueur et si celles en germination (fils blancs) sont saines ou affectées. Ce suivi post-traitement permettra de déterminer si une autre intervention mécanique ou chimique s’impose.

Si une autre intervention est jugée nécessaire, voici 7 éléments à considérer :
 
  1. À la suite d’une période de temps sec, le désherbage peut être plus ardu. En effet, à la suite des épisodes de pluie, l’émergence peut survenir en vagues successives. Comme certaines espèces de mauvaises herbes sont mieux adaptées que d’autres aux conditions sèches, un changement des espèces dominantes peut survenir par rapport à une année normale. Ainsi, le dépistage devient incontournable pour bien choisir les herbicides et le moment de leur application. La vidéo suivante résume les principaux éléments à prendre en considération lors du dépistage :
 
  1. Un traitement de postlevée doit être fait rapidement après l’émergence de la culture pour augmenter les chances de succès et limiter la compétition avec la culture. En effet, la plupart des herbicides et des techniques de lutte mécanique perdent de leur efficacité si les mauvaises herbes ont plus de 10 cm de hauteur.
     
  2. Certains herbicides de postlevée ont un effet résiduel qui devient un atout pour contrôler des mauvaises herbes qui germent plus tard pendant la saison.
     
  3. La performance des herbicides appliqués en postlevée est aussi influencée par la chaleur et les conditions de sécheresse. L’absorption des herbicides par certaines mauvaises herbes peut être affectée, car leurs feuilles ont tendance soit à développer une cuticule plus épaisse, soit à refermer le plus possible leurs stomates (pores des feuilles) ou encore à adopter un port vertical pour limiter leur perte en eau. Les herbicides systémiques, qui entrent via les racines, agiront plus efficacement s’il y a suffisamment d’eau dans le sol. En 2019, des difficultés ont été rencontrées lors de traitements sur du chénopode avec du glyphosate. Pour en savoir davantage, consultez le communiqué Problème de contrôle du chénopode avec du glyphosate : causes possibles.
     
  4. En conditions chaudes, il est d’autant plus avantageux d’utiliser les adjuvants indiqués sur l’étiquette des herbicides afin d’optimiser l’absorption du produit par les mauvaises herbes.
     
  5. L’efficacité de certains herbicides, tels que le glyphosate, est réduite de façon importante par la présence de poussière sur les mauvaises herbes, avant ou pendant l’application. Plusieurs approches sont possibles pour améliorer l’efficacité du traitement : réduire la vitesse lors de l’application, utiliser une dose plus élevée dans les zones du champ plus poussiéreuses (ex. : bord d’un chemin de ferme), augmenter le volume d’eau, etc.
     
  6. La qualité de la pulvérisation (la grosseur des gouttelettes, le volume et la qualité de l’eau, etc.) est un facteur déterminant dans le cas des herbicides de contact. Suivez de près les directives des étiquettes.
 

VER-GRIS NOIR : DÉPISTAGE DES LARVES DANS LES CHAMPS À RISQUE DANS LE SUD DU QUÉBEC
Isabelle Fréchette, agr. (CÉROM), Julien Saguez, entomologiste (CÉROM) et Brigitte Duval, agr. (MAPAQ)
 

Des signes de la présence de larves de ver-gris noir dans les champs de maïs ont été constatés. Des feuilles trouées et des petites larves de 5 mm ont été trouvées à Saint-Édouard (Montérégie-Ouest), bien que l’identification soit en cours de validation. Toujours dans cette région, quelques plants coupés ont été remarqués les 27 mai dans un champ de maïs semé après la destruction d'une culture de seigle d'automne à Lacolle. À Stanbridge-East (Montérégie-Est), quelques plants de maïs coupés ont aussi été observés dans un champ de maïs semé tardivement dans une prairie fraîchement détruite. Des dommages plus légers ont été constatés dans des champs environnants.

C’est lorsque les larves atteignent leur 4e stade larvaire (> 1 cm) qu’elles peuvent couper le maïs, et ce, jusqu’au stade 5 feuilles, stade du maïs à partir duquel la culture n’est plus à risque.

Chaque année, des pièges sont installés dans plusieurs régions du Québec afin de suivre la migration des papillons du ver-gris noir en provenance des États-Unis. Les dates d’arrivée des adultes permettent d’estimer, sur la base du nombre de degrés-jours accumulés, le moment où les larves sont suffisamment grosses pour couper les plants de maïs.

Le tableau ci-dessous montre une estimation des dates d’observation des premiers plants coupés et des dates de début de coupe intensive pour différentes régions.
 
Compte tenu de ces résultats et des premières observations, le suivi des champs à risque, pour vérifier la présence des premiers dommages, est recommandé dès maintenant dans le sud de la province.
 
Image Agri-Réseau

Estimation des dates d’apparition de plants coupés par le ver-gris noir, sur base d’un modèle prévisionnel mis à jour le 27 mai 2021
(sur base de pontes s’étalant du 6 au 17 mai 2021)



Les champs les plus à risque d’être attaqués par des larves de ver-gris noir sont :
  • Les champs avec une pression importante de mauvaises herbes deux semaines avant le semis, car ces champs sont plus attractifs pour la ponte. Les larves préfèrent s’alimenter de mauvaises herbes plutôt que de maïs. Le ver-gris noir apprécie plus particulièrement la patience crépue, le chénopode blanc, la barbarée vulgaire, le tabouret des champs ainsi que les volontaires de céréales d’automne.
  • Les champs semés sur un retour de seigle d’automne.
  • Les champs semés sur un précédent cultural de soya (présence de résidus de soya).
  • Les champs en semis direct, surtout sur un retour de prairie ou de soya.
  • Les champs qui ont un historique d’infestations par le ver-gris noir.

Le tableau ci-dessous montre les résultats des captures d’adultes qui ont été variables dans l’ensemble de la province. Ces résultats indiquent dans quels secteurs des papillons étaient présents, mais ne permettent pas de déterminer précisément où les papillons pondent et où les larves seront actives et dommageables. Le nombre de papillons capturés dans un piège à phéromone ne permet pas de juger du risque de retrouver des larves dans le champ où ce piège est installé. Au Québec, on considère que les captures sont élevées à partir de 40 papillons par piège/semaine.
 
Image Agri-Réseau
 

Pour en savoir plus sur la méthode de dépistage, les seuils économiques d’intervention, l’effet des traitements de semences insecticides et celui des hybrides Bt, consultez la fiche technique Ver-gris noir.
 

SURVEILLANCE DES MALADIES DES CÉRÉALES D'AUTOMNE TOUJOURS DE MISE
Yves Dion, agr. (MAPAQ) et Isabelle Fréchette, agr. (CÉROM)
 

L’oïdium et la fusariose de l’épi sont les principales maladies à surveiller dans les céréales d’automne. Il n’y a eu aucune observation de rouille jaune rapportée jusqu’à maintenant.

Depuis le dernier avertissement, la présence d’oïdium a été rapportée dans un champ de blé d’automne au Centre-du-Québec. Pour ce champ, la culture a bien poussé depuis l’observation de la maladie le 21 mai, l’infection est moins visible et s’est limitée aux feuilles du bas des plants. Selon les échos du terrain, cette situation est probablement répandue dans plusieurs champs de céréales d’automne où l’oïdium suscitait de l’inquiétude : les feuilles étendard sont maintenant sorties et exemptes de taches foliaires. Ces champs n’ont pas été sujets à une application de fongicide; les conditions météorologiques ont été généralement défavorables à la maladie.

Il est encore important de suivre les conditions météorologiques, la présence de la maladie et le développement de la culture. L’oïdium se développe mieux dans des conditions fraîches et humides, soit à une humidité supérieure à 85 % (minimum 50 %) et à des températures entre 15 et 22 °C. Un suivi au champ permet de s’assurer que la maladie ne progresse pas pour atteindre les trois feuilles du haut des plants. Si la maladie est présente, le champ doit être dépisté fréquemment (minimum deux fois/semaine). Certains cultivars sont plus résistants que d’autres à la maladie.

Il est approprié de considérer conjointement l’état de la situation concernant l’oïdium et la fusariose de l’épi si la céréale cultivée arrive à l’épiaison. Certains fongicides ne peuvent être employés plus d’une fois par saison. Lire les étiquettes des produits permet de connaître les restrictions d’usage, dont l’intervalle minimum entre les applications de différents produits. Si l’oïdium progresse vers les feuilles du haut et en fonction de l’évaluation du risque lié à la fusariose, il est possible de protéger la feuille étendard et de réprimer à la fois la fusariose et l’oïdium avec un fongicide homologué pour les deux maladies au moment du début de la floraison (éviter les strobilurines).

La décision d’intervenir pour contrôler l’oïdium et les autres maladies causant des taches foliaires, comme la rouille jaune, doit se baser sur un dépistage des symptômes. Dans le cas de la fusariose de l’épi, il n’est pas possible de déterminer de la pertinence d’intervenir sur la base de symptômes visibles. Il faut se soucier du risque d’infection lorsque la céréale se rapproche du stade où elle est sensible à l’infection, c’est-à-dire à la floraison. Si un traitement est justifié, on doit viser d’appliquer avant la mi-floraison.  Afin de vérifier le niveau de risque, consultez les cartes, sur le site Web Agrométéo Québec, qui présentent le niveau de risque d’infection de la fusariose de l’épi. Le module Wheater Scope, accessible en cliquant sur l’icône représentant un globe terrestre, permet de les agrandir et est maintenant fonctionnel. 

Pour plus d’éléments à considérer en lien avec l’oïdium, sur les produits homologués à la fois pour cette maladie et la fusariose, entre autres, référez-vous à l’avertissement Nº 3 du 14 mai 2021. De plus, l’avertissement Nº 4 du 21 mai 2021 présente une illustration des stades d’intervention pour la fusariose de l’épi, contient plus de détails sur la maladie ainsi que d’autres liens pour des informations supplémentaires. Vous pouvez aussi consulter le blogue sur la fusariose de l’épi.

Nous suivons la situation pour les céréales de printemps. Il n’y a rien qui nécessite une attention pour le moment, les avertissements des prochaines semaines en feront mention s’il y a lieu.

Mise en garde : Agriculture et Agroalimentaire Canada, Agrométéo Québec, Solutions Mesonet et le RAP Grandes cultures ne peuvent être tenus responsables de tout dommage de quelque nature que ce soit, notamment la perte de rendement agricole, la perte de qualité ou toute autre perte financière, résultant de l’utilisation ou de l’impossibilité d’utiliser ces cartes.
 

PRÉSENCE DE LA CHRYSOMÈLE DU HARICOT DANS DU SOYA EN MONTÉRÉGIE
 

Depuis les derniers jours, la chrysomèle du haricot a été observée s’alimentant dans le soya en Montérégie. Ces adultes ont passé l’hiver dans les boisés et les bordures de fossé. Les chrysomèles vont se nourrir sur les plants et pondre leurs œufs avant de mourir prochainement. Selon le Guide agronomique des grandes cultures de l’Ontario, la ponte se termine à la mi-juin et l’activité des adultes est quasi-inexistante entre cette date et la mi-juillet. En 2020, la chrysomèle du haricot était présente dans certaines zones en Montérégie (aux alentours de Saint-Bernard-de-Michaudville, Saint-Denis-sur-Richelieu, Saint-Chrysostome, Saint-Urbain-Premier, Saint-Jacques-le-Mineur, Saint-Louis-de-Gonzague et Saint-Étienne-de-Beauharnois) et à L'Assomption dans la région de Lanaudière. Pour savoir comment reconnaître l’insecte, consultez cette fiche technique.
 
Image Agri-Réseau

Chrysomèle du haricot (Cerotoma trifurcata)

Source : LEDP (MAPAQ)

 

Dans le soya, le risque que l’insecte affecte le rendement reposera sur le stade de développement de la culture, le taux de défoliation et les dommages causés aux gousses. Présentement, au sud de la province, il est possible que seuls les cotylédons soient sortis (VE), moment où la culture est le plus fragile aux dommages lors d’une forte infestation. À partir du stade unifolié (VC), le soya est plus tolérant à cet insecte. Cliquez ici pour accéder au Guide sur les stades de croissance du soya

La méthode de dépistage consiste à sélectionner au hasard au moins 5 endroits dans le champ et dénombrer les chrysomèles sur une distance de 5 mètres le long d’un rang. Selon le seuil d’intervention recommandé en Ontario, pour les stades crochet à deux feuilles trifoliées (VE à V2), une intervention pourrait être justifiée lorsqu’il y a au moins 52 chrysomèles pour 1 mètre de rang. Le moment idéal pour les dépister est tôt le matin. Il faut veiller à créer le moins de turbulence possible en marchant, car les insectes tendent à se laisser tomber et se cacher dans les fentes du sol.

À partir des œufs pondus par les adultes qui peuvent être observés maintenant, une nouvelle génération émergera au cours du mois de juillet. L’impact de cette génération sur la culture devra être évalué sur base de la défoliation et des dommages aux gousses qu’elle entraînera.
  

SURVEILLEZ L’ÉMERGENCE DE L’AMARANTE TUBERCULÉE
 

Il est important de surveiller dès maintenant l’émergence de l’amarante tuberculée (AMATU). La levée de la mauvaise herbe a été constatée les 27 et 28 mai dans les MRC suivantes : Maskoutains, Jardins-de-Napierville et Mirabel.
 
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Plantules d’amarante tuberculée

Source : S. Mathieu (MAPAQ)

 

L’AMATU peut être difficile à identifier, surtout si les premières feuilles ne sont pas encore présentes sur les jeunes plants. Au stade plantule, l’AMATU se distingue par les critères suivants :
  • Ses cotylédons sont plus ovales (forme d’œuf) que ceux des amarantes de Powell et à racines rouges.
  • Le bout des feuilles est échancré.
  • Les plantules sont glabres (sans poils).
 
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Quelques caractéristiques pour différencier les différentes espèces d’amarantes au stade plantule

Source : S. Flores-Mejia (CÉROM)

 

Les plantules d’AMATU au stade cotylédon peuvent être confondues avec le chénopode blanc et les renouées liseron et persicaire. Les premières feuilles vous aideront à bien les différencier. Pour plus d’information sur les caractères permettant la distinction entre les différentes espèces d’amarantes, consultez la fiche technique Différentiation entre les espèces d’amarantes.
 
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Si vous avez un doute sur l’espèce d’amarante présente dans votre champ, le Laboratoire d’expertise et de diagnostic en phytoprotection (LEDP) du MAPAQ offre l’identification biomoléculaire des espèces d’amarante. Si les plantules identifiées s’avèrent être de l’AMATU, le LEDP fera une analyse de résistance aux herbicides, ce qui permettra d’adapter votre stratégie d’intervention en conséquence. Le coût de ces services en lien avec l’AMATU, lorsque celle-ci est confirmée, est entièrement pris en charge par le Plan d’intervention phytosanitaire pour lutter contre l’amarante tuberculée (www.amarantetuberculee.ca).

Pour plus d’information sur l’amarante tuberculée, vous pouvez consulter la fiche technique Amarante tuberculée.
 

JAUNISSEMENT DES PLANTULES DE MAÏS DÛ AU TEMPS FRAIS
Brigitte Duval, agr. et Julie Breault, agr. (MAPAQ)
 

Plusieurs champs de maïs ont actuellement des plants avec des feuilles vert pâle ou jaunes. Souvent, le cœur du plant est particulièrement jauni. Des champs complets présentent ces symptômes. Dans la plupart des cas, cela est dû au temps frais et n’aura pas d’impact sur le rendement. La coloration normale du maïs devrait revenir après le retour du temps plus chaud. Précisons également que la coloration normale des plants de maïs diffère selon les hybrides.
 
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Maïs jauni dû au temps frais

Source : A. Grondin (Club Yamasol)

 

D’autres causes peuvent cependant expliquer le jaunissement des plants de maïs, notamment des stress d’herbicides ou des carences en éléments tels que le soufre. Dans ces cas, la distribution des plants symptomatiques ne sera pas généralisée dans le champ. Par exemple, les stress d’herbicides peuvent apparaître aux endroits où la dose a été plus importante (ex. : recroisements lors de la pulvérisation). Des plants carencés en soufre pourraient être situés dans des zones avec une abondance de résidus au sol ou dans des zones sableuses.

Au cours des prochaines semaines, il sera possible d’observer des plants de maïs striés (jaunissement entre les nervures). Plusieurs facteurs peuvent être en cause, notamment les conditions météorologiques. Un prochain avertissement abordera ce sujet.

 
Toute intervention de contrôle d’un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des risques associés à l’utilisation des pesticides.


 
Cet avertissement a été révisé par Marianne St-Laurent, agr. M. Sc. (MAPAQ). Pour des renseignements complémentaires, vous pouvez contacter l’avertisseure du réseau Grandes cultures ou le secrétariat du RAP. La reproduction de ce document ou de l’une de ses parties est autorisée à condition d'en mentionner la source. Toute utilisation à des fins commerciales ou publicitaires est cependant strictement interdite.
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Organisation : Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation (MAPAQ)
Auteur(s) : RAP - Réseau Grandes cultures
Date de publication : 28 mai 2021
Infolettre Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP)

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