Pyrale du maïs : suite des captures de papillons de pyrale univoltine et bivoltine; la situation est calme avec quelques nouvelles jeunes larves. Ver-gris occidental des haricots (VGOH) : suite des captures de papillons dans quelques régions; début d’observation de masses d’œufs à certains sites. Autres ravageurs et problèmes phytosanitaires : suite des captures de papillons du ver de l’épi, premières captures de papillons de légionnaire d’automne, observation d’adultes de chrysomèles des racines du maïs et observation minime de charbon; surveillez les champs à risque.PYRALE DU MAÏS
Univoltine
Il y a eu quelques nouvelles captures de papillons dans la dernière semaine sur des sites dans les régions suivantes : Bas-Saint-Laurent, Basses-Laurentides, Gaspésie et Saguenay–Lac-Saint-Jean. La situation demeure calme en lien avec cette race de pyrale. La ponte et de jeunes larves sont constatées dans certaines régions entre Québec et le sud de la province.
Avec les captures de papillons de la dernière semaine et un petit ajustement comparativement à la semaine dernière, il est à prévoir pour les régions plus tardives que :
- Bas-Saint-Laurent, Gaspésie, Hautes-Laurentides et Saguenay–Lac-Saint-Jean :
- Les premières pontes et observations de masses d’œufs devraient commencer vers le 18 juillet (début du dépistage).
- Les premières larves devraient être actives à partir du 23 juillet.
- La stratégie avec un traitement insecticide pourrait être réalisée vers le 3 août.
- La stratégie avec deux traitements insecticides pourrait être réalisée vers les 29 juillet et 5 août.
Ces dates sont données à titre indicatif, et le dépistage permet de mieux déterminer la date et la justification des traitements dans un champ. L’intervention doit cibler les jeunes larves en train de s’alimenter avant leur entrée à l’intérieur des plants. Pour plus d’information sur les traitements homologués et l’insecte, consultez le bulletin d’information Bio-insecticides, insecticides et fongicides foliaires homologués dans la culture du maïs sucré en 2023 et la fiche technique Pyrale du maïs.
Bivoltine
Dans la dernière semaine, pas de nouvelles captures de papillons dans le réseau du RAP Maïs sucré. On rapporte la présence de jeunes larves ou de dommages minimes sur peu de sites. Peu de traitements sont prévus.
Des larves peuvent éventuellement être observées sur les plants de maïs, mais le dépistage des jeunes larves est très difficile, car elles sont bien cachées et elles ressemblent beaucoup aux jeunes larves d’autres espèces. Après l’éclosion, les jeunes larves se nourrissent de la panicule et des soies, jusqu’à ce qu’elles soient assez grosses pour creuser dans l’épi et s’alimenter des grains de maïs. Si le dépistage révèle la présence de ce ravageur, il est donc important d’intervenir pendant que les larves sont encore petites et avant qu’elles n’entrent dans les épis.

1. Masse d’œufs de VGOH (sphères brodées); 2. Masse d’œufs de punaise (petits barils);
3. Masse d’œufs de pyrale (petites écailles); 4. Masse d’œufs de légionnaire d’automne (sphères en amas avec poils)
Photos 1 et 2 : Y. Auger, agr. (MAPAQ); Photo 3 : J. Saguez (CÉROM); Photo 4 : J. Brodeur (IRDA)
Dans la dernière semaine, de 1 à 8 papillons du ver de l’épi ont été piégés sur 5 sites de la Mauricie à la Gaspésie. Encore une fois, le piégeage de papillons avec un piège à phéromone sur chaque ferme est fortement recommandé, puisque c’est la seule façon de surveiller l’arrivée du ravageur sur l’entreprise. Les papillons pondent leurs œufs sur les soies fraîches qui sont émergées ou qui émergeront dans les 10 prochains jours. Un site en Montérégie nous a rapporté une larve dépistée au champ. Pour plus d’information, consultez la fiche technique Le ver de l’épi du maïs.

Larves du ver de l’épi de couleurs variées
Photo : Y. Auger, agr. (MAPAQ)
Légionnaire d’automne
Chrysomèle des racines du maïs
Charbon

Charbon commun sur plants de maïs sucré
Photo 1 : P. Allimann (MAPAQ); Photos 2 et 3 : B. Duval (MAPAQ)
| Toute intervention envers un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des pesticides et de leurs risques. |


