VGOH : masses d’œufs et jeunes larves observées; dépistage recommandé. Pyrale du maïs : maintenez la surveillance des champs à risque. Ver de l’épi : quelques captures de papillons; piégeage recommandé dans les champs à risque. Légionnaire d’automne : dépistage recommandé dans les semis tardifs. Autres ravageurs et problèmes phytosanitaires : situation calme, mais en accroissement dans plusieurs cas.VER-GRIS OCCIDENTAL DES HARICOTS
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Évolution d’œufs de VGOH sains et parasités
Photos : J. Saguez (CÉROM)

À gauche : jeune larve de VGOH dans les soies À droite : larve de VGOH de taille moyenne dans le bout d’un épi
Photos : À gauche - Yves Auger, agr. (MAPAQ); À droite - Isabelle Couture, agr. (MAPAQ)
Dans la dernière semaine, de 1 à 4 papillons de la 2e génération de la pyrale bivoltine ont été capturés dans les régions de la Chaudière-Appalaches, du Centre-du-Québec et de la Montérégie. Consultez l’avertissement N° 11 du 3 août 2023 pour plus de détails sur les dates de suivis et d’interventions au champ pour les régions du sud et du centre de la province.
Pour la Capitale-Nationale et la Chaudière-Appalaches :
- Les premières pontes et observations de masses d’œufs devraient débuter vers le 20 août (début du dépistage).
- Les premières larves devraient être actives à partir du 25 août.

Larves de la pyrale du maïs
Photos : Yves Auger, agr. (MAPAQ)

Larves du ver de l’épi
Photos : Brigitte Duval, agr. (MAPAQ)
Des collaborateurs nous ont rapporté la présence et l’augmentation de charbon commun dans certains champs de maïs sucré au niveau des tiges, des croix et faiblement sur des épis, selon le cas. Sa propagation dans les champs de maïs peut être favorisée par les averses, de forts taux d’humidité et des températures élevées; conditions météorologiques qui ont été présentes dans les dernières semaines. Sa présence peut aussi être favorisée aux endroits où les plants ont été endommagés par la grêle, le gel, la sécheresse, les blessures mécaniques, les herbicides ou les insectes (ex. : punaise brune). Le charbon commun est un champignon qui cause peu de dommages au maïs sucré en général et il n’y a aucun traitement fongicide homologué pour le contrôler. Pour plus de détails sur le charbon commun, consultez le site Web du MAAARO en cliquant ici.
Charbon sur un épi de maïs
Photo : Yves Auger, agr. (MAPAQ)
Chrysomèle des racines du maïs
Quelques adultes de la chrysomèle des racines du maïs sont observés dans certains champs de la plupart des régions, mais avec peu de dommages. Des cols d’oies sont visibles dans certains semis, ce qui peut nuire à l’opération de récolte. Pour plus d’information sur ce ravageur et les moyens de lutte, consultez cette fiche technique.
Rouille
Des collaborateurs nous rapportent la présence faible et sporadique de symptômes de rouille sur du feuillage dans des champs de maïs sucré. Les symptômes sont en augmentation dans certains cas, mais aucun traitement n’est prévu pour l’instant. Rappelons qu’un traitement contre la rouille serait utile seulement s’il est fait avant la sortie des panicules. Pour plus d’information, consultez la fiche technique La rouille commune dans le maïs sucré.
Pucerons
Des collaborateurs nous rapportent la présence et l’augmentation de pucerons dans certains champs de maïs sucré, surtout au niveau des feuilles et des croix. Le seuil d’intervention recommandé en Ontario est de 10 % des épis portant plus de 20 pucerons, mais le niveau de tolérance peut être plus élevé selon l’entreprise. Ainsi, maintenez la surveillance des pucerons lors de vos dépistages au champ. Notez également la présence d’ennemis naturels (ex. : coccinelles) qui aident au contrôle des pucerons. Pour plus d’information, consultez la fiche technique Les pucerons dans le maïs sucré.
Colonie de pucerons dans une panicule de maïs sucré en pré-émergence
Photo : Yves Auger, agr. (MAPAQ)
| Toute intervention envers un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des pesticides et de leurs risques. |


