Pyrale du maïs : quelques captures de papillons de la première génération de la pyrale bivoltine et observations de faibles dommages. Aucune capture de pyrale univoltine et dates de suivi au champ pour certaines régions. Ver de l’épi : suite des captures de papillons cette semaine. Bivoltine
Univoltine
Aucune capture de papillon constaté pour l’instant dans la province. La situation demeure encore très calme pour l’instant cette année. Avec les modèles bioclimatiques basés sur le cumul des degrés-jours, on peut prévoir que :
- Montérégie, Laval et les municipalités hâtives de Lanaudière et des Basses-Laurentides
- Les premières pontes et observations de masses d’œufs devraient commencer vers le 5 juillet (début du dépistage).
- Les premières larves devraient être actives à partir du 10 juillet.
- Centre-du-Québec, Estrie, Mauricie et les municipalités tardives de Lanaudière et des Basses-Laurentides
- Les premières pontes et observations de masses d’œufs devraient commencer vers le 12 juillet (début du dépistage).
- Les premières larves devraient être actives à partir du 17 juillet.
À la suite du dépistage, il sera possible de déterminer et de justifier une ou des dates de traitements au champ. Ces dates permettent aussi de prévoir l’introduction des trichogrammes dans les parcelles avant la ponte. Si un traitement insecticide survient, il doit cibler les jeunes larves en train de s’alimenter sur les plants de maïs, avant l’entrée des larves à l’intérieur des plants. Le nombre d’interventions à effectuer doit prendre en compte les antécédents de dommages observés sur votre site les saisons précédentes.
N’hésitez pas à consulter la fiche technique Pyrale du maïs pour plus d’information sur ce ravageur.

Larve et dommage par la pyrale du maïs dans une croix en émergence
Photo : Catherine Thireau (SACT)
Au cours de la dernière semaine, de nouvelles captures de papillons du ver de l’épi ont été enregistrées sur 2 sites dans les régions des Basses-Laurentides et de la Montérégie. Le piégeage de papillons avec un piège à phéromone, sur chaque ferme, est fortement recommandé, puisque c’est la seule façon de surveiller l’arrivée du ravageur sur l’entreprise. À titre indicatif, des risques de migrations du ravageur sont rapportés aux États-Unis depuis trois semaines. Vous pouvez aussi consulter la carte du Great Lakes and Maritimes Pest Monitoring Network pour voir les captures à l’échelle du nord-est de l’Amérique du Nord.
Rappelons que les champs les plus à risque sont 1) les champs qui ont des soies fraîches au moment des captures de papillons du ver de l’épi et 2) les champs qui porteront des soies fraîches durant les 10 jours qui suivent les captures de papillons à la ferme. À titre d’exemple, sur un site où des captures ont été effectuées cette semaine, aucune soie fraîche n’est apparente. Cependant, le premier semis de l’entreprise aura des soies fraîches dans les prochains jours et une intervention sera réalisée au début de la semaine prochaine pour protéger les soies, car celles-ci seront à risque pour la ponte dans l’intervalle des 10 jours postcaptures.
Pour de l’information détaillée sur le ver de l’épi (identification, biologie, piégeage, stratégies d’intervention, etc.), consultez la fiche technique Le ver de l’épi du maïs.
| Toute intervention envers un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des pesticides et de leurs risques. |


