Quelques captures de charançon. Voir récapitulatif des captures de mouche de la carotte. Punaises ternes en diminution. Cicadelle de l'aster peu présente. Maladies foliaires généralement stables. Céleris : pourriture sclérotique en augmentation dans certains champs et désordres de chaleur (céleri-branche).
RÉSUMÉ MÉTÉOROLOGIQUE ET RISQUES ASSOCIÉS
La canicule accable l’ensemble de la province, alors que dans certains endroits, il n'y a pas eu de précipitations depuis la dernière semaine de juillet. Les cultures sont au ralenti et montrent des signes de stress hydrique; l’irrigation est très sollicitée. Heureusement, des précipitations et des températures plus près des normales de saison sont prévues cette semaine.
Voir la carte des précipitations.
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AVANCEMENT DES SEMIS ET DES PLANTATIONS
Carottes
Tableau 1 : Stade d’avancement des cultures pour les régions où l’information est disponible
Céleris
En Montérégie-Ouest, les plus petits céleris-branches mesurent 20 cm et la récolte se poursuit. Les raves des céleris-raves mesurent jusqu’à 11 cm de diamètre. La croissance des céleris est bonne dans la Capitale-Nationale et au Bas-Saint-Laurent.
Tableau 1 : Stade d’avancement des cultures pour les régions où l’information est disponible
Céleris
En Montérégie-Ouest, les plus petits céleris-branches mesurent 20 cm et la récolte se poursuit. Les raves des céleris-raves mesurent jusqu’à 11 cm de diamètre. La croissance des céleris est bonne dans la Capitale-Nationale et au Bas-Saint-Laurent.
INSECTES
Charançon de la carotteQuelques captures dans les derniers champs suivis dans Lanaudière et en Montérégie, avec de rares interventions dans les champs où le seuil a été atteint. Les pièges continuent d’être retirés des champs. De faibles dommages attribués au charançon ont été rapportés au Bas-Saint-Laurent.
| Dans le cadre d’un projet de recherche du Centre de recherche et de développement de Saint-Jean-sur-Richelieu d’Agriculture et agroalimentaire Canada (AAC) sur le nématode castrateur du charançon de la carotte, votre aide est sollicitée pour répondre à un court sondage confidentiel. Vos réponses permettront d’appuyer davantage les efforts déployés pour l’optimisation d’une stratégie de lutte alternative à l’utilisation de pesticides de synthèse qui serait efficace et pratique. Voici le lien vers le sondage en français : Sondage sur le nématode castrateur du charançon de la carotte La date limite pour répondre est le vendredi 5 septembre 2025 Pour toute question, veuillez contacter Carl Bélec, agent de transfert et de développement technologique : carl.belec@agr.gc.ca Merci de votre participation Équipe d’entomologie du CRD de Saint-Jean-sur-Richelieu |
Mouche de la carotte
Les producteurs qui désirent utiliser des filets anti-insectes doivent les installer dès maintenant. Sur les fermes avec piégeage, un seuil d’intervention de 0,2 mouche/piège/jour au cours des 7 derniers jours est recommandé. Seuls les champs qui sont récoltés dans plus de 30 jours doivent être traités, puisque c’est le délai requis entre la ponte et l’entrée de la jeune larve à l’intérieur de la racine.
Le tableau 2 présente les captures cumulatives d’adultes de la mouche de la carotte réalisées dans le cadre du réseau de piégeage du Réseau d’avertissements phytosanitaires. Cette semaine, des captures importantes sont rapportées au Bas-Saint-Laurent et une capture est rapportée dans Lanaudière pour la troisième semaine consécutive. Il est aussi à noter que les captures des semaines précédentes ont été mises à jour.
Le tableau 2 présente les captures cumulatives d’adultes de la mouche de la carotte réalisées dans le cadre du réseau de piégeage du Réseau d’avertissements phytosanitaires. Cette semaine, des captures importantes sont rapportées au Bas-Saint-Laurent et une capture est rapportée dans Lanaudière pour la troisième semaine consécutive. Il est aussi à noter que les captures des semaines précédentes ont été mises à jour.
Tableau 2 : Captures cumulatives d'adultes de la mouche de la carotte validées par le LEDP
Punaise terne
En Montérégie-Ouest, les populations de punaise terne ont diminué après les derniers traitements effectués, et peu de nouveaux traitements ont été nécessaires dans les céleris-branches et les céleris-raves. Dans la Capitale-Nationale, la pression est faible et stable, avec peu de dommages sans nécessiter d’intervention.
Autres insectes
La pression de la cicadelle de l’aster et les symptômes de la jaunisse de l’aster sont faibles dans la carotte et les céleris. Aucune intervention n’a été requise. La stratégie d’intervention contre la cicadelle et la jaunisse de l’aster est présentée dans l’avertissement N° 10 du 23 juillet 2004.
De nouveaux traitements ont été nécessaires contre les altises à tête rouge et les vers gris dans le céleri-branche en Montérégie-Ouest. Une forte pression de pucerons provenant du maïs et colonisant le cœur des céleris-branches a aussi justifié un traitement.
La pression de la cicadelle de l’aster et les symptômes de la jaunisse de l’aster sont faibles dans la carotte et les céleris. Aucune intervention n’a été requise. La stratégie d’intervention contre la cicadelle et la jaunisse de l’aster est présentée dans l’avertissement N° 10 du 23 juillet 2004.
De nouveaux traitements ont été nécessaires contre les altises à tête rouge et les vers gris dans le céleri-branche en Montérégie-Ouest. Une forte pression de pucerons provenant du maïs et colonisant le cœur des céleris-branches a aussi justifié un traitement.
MALADIES
Carottes
Dans toutes les régions, le temps chaud et sec n’a pas favorisé la cercosporiose ni l’alternariose et les maladies sont stables, sauf dans certains champs plus avancés où les symptômes augmentent. Peu de traitements sont effectués.
Rappel de la stratégie de base recommandée pour les traitements contre les taches foliaires dans la carotte
Carottes hâtives vendues en bottes avec le feuillage
Les traitements débutent dès l’apparition des premières taches étant donné que le marché exige un feuillage parfait.
Carottes hâtives vendues en cellophane (sans feuillage)
Il peut être justifié d’intervenir au besoin selon l’intensité de l’infestation. La plupart du temps, la maladie ne se répand pas suffisamment pour nuire à la croissance des carottes ou à la récolte.
Carottes tardives destinées à la récolte de fin de saison
On recommande de commencer les traitements fongiques seulement lorsque le rang de carottes couvre une largeur de plus de 30 cm (rang à demi fermé en sol organique) et qu’il y a plus de 25 % des plants qui ont au moins une tache sur une des feuilles intermédiaires.
Les traitements débutent dès l’apparition des premières taches étant donné que le marché exige un feuillage parfait.
Carottes hâtives vendues en cellophane (sans feuillage)
Il peut être justifié d’intervenir au besoin selon l’intensité de l’infestation. La plupart du temps, la maladie ne se répand pas suffisamment pour nuire à la croissance des carottes ou à la récolte.
Carottes tardives destinées à la récolte de fin de saison
On recommande de commencer les traitements fongiques seulement lorsque le rang de carottes couvre une largeur de plus de 30 cm (rang à demi fermé en sol organique) et qu’il y a plus de 25 % des plants qui ont au moins une tache sur une des feuilles intermédiaires.
Céleris
En Montérégie-Ouest, les foyers de brûlure hâtive et de tache septorienne sont stables. La stratégie à adopter contre ces maladies foliaires se trouve dans l’avertissement N° 11 du 26 juillet 2018.
L’anthracnose et la fusariose vasculaire se sont aussi stabilisées dans le céleri-branche. Les cas de pourriture sclérotique augmentent dans certains champs de céleri-branche et de céleri-rave, justifiant parfois des traitements.
DÉSORDRES
En Montérégie-Ouest, le temps chaud et sec a favorisé la plupart des désordres dans les céleris. De la montaison et des symptômes de branche brune sont rapportés près de la récolte dans le céleri-branche. Les symptômes de cœur noir (déséquilibre en calcium) et de gerçure du pétiole (carence en bore) sont en augmentation, particulièrement dans le céleri-branche dans des sols de moins bonne qualité. L’irrigation est en cours là où elle est possible afin de limiter les symptômes.
Pour plus de détails sur les symptômes, les causes et la prévention du cœur noir, consultez les pages 4 et 5 de l'avertissement N° 4 du 2 juin 2005. Pour la gerçure du pétiole, consultez les pages 2 et 3 de l’avertissement N° 6 du 12 juin 2008.
Pour plus de détails sur les symptômes, les causes et la prévention du cœur noir, consultez les pages 4 et 5 de l'avertissement N° 4 du 2 juin 2005. Pour la gerçure du pétiole, consultez les pages 2 et 3 de l’avertissement N° 6 du 12 juin 2008.
CULTURES DE COUVERTURE
Avec l’avancement des récoltes, il est temps d’implanter des cultures de couverture. Celles-ci jouent plusieurs rôles importants, dont la protection contre l'érosion hydrique et éolienne, surtout en terre noire. Cette pratique permet aussi d’accumuler les éléments nutritifs qui seraient autrement perdus par lessivage, dont l’azote, et d’accroître la biodiversité et l’activité biologique du sol. Les cultures de couverture jouent ainsi un rôle dans la gestion des mauvaises herbes et la lutte contre les agents pathogènes du sol.
Plus l’implantation se fait tôt dans la saison, plus il y a de choix d’espèces disponibles.
Quelques documents permettent de mieux connaître les espèces végétales à privilégier et de comprendre les bénéfices de cette pratique :
Plus l’implantation se fait tôt dans la saison, plus il y a de choix d’espèces disponibles.
Quelques documents permettent de mieux connaître les espèces végétales à privilégier et de comprendre les bénéfices de cette pratique :
- Intégration des cultures de couverture en maraîchage de terre noire;
- Cultures de couverture en productions maraichères;
- Optimiser les cultures de couverture en production maraichère (p. 13);
- Guide des cultures de couverture en grandes cultures;
- Cultures de couverture - Les pratiques agricoles de conservation : Habiter le sol par les racines;
- Engrais vert (Guide de gestion globale de la ferme maraîchère biologique et diversifiée);
- Légumes de champ - Agri-Réseau | Documents | Recherche : cultures de couverture.
| Toute intervention envers un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des pesticides et de leurs risques. |
Cet avertissement a été rédigé par Carl Dion-Laplante, agronome (PRISME), Eve Abel, agronome, avec la collaboration de Marie-Anne Lauzon-Miron, étudiante (MAPAQ). Pour des renseignements complémentaires, vous pouvez contacter l'avertisseure du sous-réseau Carotte et céleri ou le secrétariat du RAP. Édition : Marianne St-Laurent, agr., M. Sc. et Sophie Bélisle (MAPAQ). La reproduction de ce document ou de l’une de ses parties est autorisée à condition d'en mentionner la source. Toute utilisation à des fins commerciales ou publicitaires est cependant strictement interdite.
