
RÉSUMÉ MÉTÉOROLOGIQUE ET RISQUES ASSOCIÉS
AVANCEMENT DES SEMIS ET DES PLANTATIONS
Carottes
Tableau 1 : Stade d’avancement des cultures pour les régions où l’information est disponible
En général, le développement des plants est meilleur depuis la dernière pluie, même si la quantité d’eau reçue a été insuffisante dans la plupart des régions. En Montérégie-Ouest et dans Lanaudière, on espère que les plants plus fortement affectés par la sécheresse (feuillage affaissé et jauni) reprendront avec la pluie et l’ajout d’azote.
Céleris
En Montérégie-Ouest, les plus petits céleris-branches mesurent 32 cm et la récolte se poursuit. Les plus petits céleris-raves mesurent 7 cm de diamètre et la récolte se poursuit. Dans la Capitale-Nationale, la récolte des céleris-branches se poursuit.
| Dans le cadre d’un projet de recherche du Centre de recherche et de développement de Saint-Jean-sur-Richelieu d’Agriculture et agroalimentaire Canada (AAC) sur le nématode castrateur du charançon de la carotte, votre aide est sollicitée pour répondre à un court sondage confidentiel. Vos réponses permettront d’appuyer davantage les efforts déployés pour l’optimisation d’une stratégie de lutte alternative à l’utilisation de pesticides de synthèse qui serait efficace et pratique. Voici le lien vers le sondage en français : Sondage sur le nématode castrateur du charançon de la carotte. La date limite pour répondre est le vendredi 5 septembre 2025. Pour toute question, veuillez contacter Carl Bélec, agent de transfert et de développement technologique : carl.belec@agr.gc.ca Merci de votre participation! Équipe d’entomologie du CRD de Saint-Jean-sur-Richelieu |
Mouche de la carotte
Le tableau 2 présente les captures cumulatives d’adultes de la mouche de la carotte réalisées dans le cadre du réseau de piégeage du Réseau d’avertissements phytosanitaires. Les régions en gris sont celles où aucun échantillon n'a été reçu pour l'instant. En raison du jour férié, plusieurs échantillons étaient encore en traitement au moment de publier le présent avertissement. Certains collaborateurs hors du réseau de piégeage du RAP observent une hausse des captures de mouche de la carotte en Montérégie cette semaine.
Punaise terne
En Montérégie-Ouest, la pression des punaises a diminué dans les céleris, mais des traitements ont encore été nécessaires dans certains champs de céleris-raves et de céleris-branches. Dans la Capitale-Nationale, la punaise terne est active, sans nécessiter de traitement.
Autres insectes
Dans la carotte et les céleris, la pression de la cicadelle de l’aster et les symptômes de la jaunisse de l’aster vont de faibles à modérés dans toutes les régions. Aucune intervention n’a été effectuée contre la cicadelle.
En Montérégie-Ouest, les traitements contre les tétranyques dans le céleri-rave ont été efficaces, mais de nouveaux traitements ont été justifiés dans certains champs. Dans la Capitale-Nationale, les tétranyques continuent d’augmenter dans les panais, sans toutefois justifier de traitement.
Dans toutes les régions, les altises à tête rouge, les pucerons et les thrips n’ont pas nécessité de traitement dans la carotte.
MALADIES
Carottes
L’augmentation des maladies foliaires (cercosporiose et alternariose) ralentit dans toutes les régions. Dans certaines régions, les régies préventives peuvent être étirées aux 10 à 14 jours. Le blanc (oïdium) demeure stable dans Lanaudière.
Rappel de la stratégie de base recommandée pour les traitements contre les taches foliaires dans la carotte
Les traitements débutent dès l’apparition des premières taches étant donné que le marché exige un feuillage parfait.
Carottes hâtives vendues en cellophane (sans feuillage)
Il peut être justifié d’intervenir au besoin selon l’intensité de l’infestation. La plupart du temps, la maladie ne se répand pas suffisamment pour nuire à la croissance des carottes ou à la récolte.
Carottes tardives destinées à la récolte de fin de saison
On recommande de commencer les traitements fongiques seulement lorsque le rang de carottes couvre une largeur de plus de 30 cm (rang à demi fermé en sol organique) et qu’il y a plus de 25 % des plants qui ont au moins une tache sur une des feuilles intermédiaires.
Céleris
En Montérégie-Ouest, de nouveaux symptômes de brûlure hâtive sont rapportés dans le céleri-rave et des traitements ont été nécessaires. La tache septorienne augmente légèrement dans les champs déjà affectés, mais aucun traitement n’a été effectué. La stratégie à adopter contre ces maladies foliaires est présentée dans l’avertissement N° 11 du 26 juillet 2018.
Les cas d’anthracnose sont stables et faibles dans les céleris.
En Montérégie-Ouest, la pourriture sclérotique et la pourriture molle bactérienne augmentent dans les céleris-raves près de la récolte, mais l’incidence reste plutôt faible. La pourriture sclérotique est toujours observée dans le céleri-branche, mais faiblement.
En Montérégie-Ouest, de nouveaux cas de cœur noir (déséquilibre en calcium) et de gerçure du pétiole (carence en bore) ont été rapportés dans les céleris, particulièrement dans les céleris-raves. De la montaison hâtive est aussi observée dans les céleris-branches.
Plus l’implantation se fait tôt dans la saison, plus il y a de choix d’espèces disponibles.
Quelques documents permettent de mieux connaître les espèces végétales à privilégier et de comprendre les bénéfices de cette pratique :
- Intégration des cultures de couverture en maraîchage de terre noire;
- Cultures de couverture en productions maraichères;
- Optimiser les cultures de couverture en production maraichère (p. 13);
- Guide des cultures de couverture en grandes cultures;
- Cultures de couverture - Les pratiques agricoles de conservation : Habiter le sol par les racines;
- Engrais vert (Guide de gestion globale de la ferme maraîchère biologique et diversifiée);
- Légumes de champ - Agri-Réseau | Documents | Recherche : cultures de couverture.
| Toute intervention envers un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des pesticides et de leurs risques. |


