Poursuite des semis de carottes et des plantations de céleris. Début de récoltes de carottes. Insectes en faible nombre dans la carotte. Punaises dans les céleris. Symptômes de brûlure cercosporéenne dans la carotte et le céleri. Maladies foliaires et cœur noir dans le céleri.
RÉSUMÉ MÉTÉOROLOGIQUE et RISQUES ASSOCIÉS
Les températures ont été légèrement sous les normales saisonnières en début de période, mais se sont réchauffées par la suite. Particulièrement en Estrie, dans la Capitale-Nationale et en Chaudière-Appalaches, les nuits ont toutefois été fraîches entre le 6 et le 10 juillet, frôlant les 5 °C autour des 9 et 10 juillet. Les sols sont plutôt secs et l’irrigation parfois nécessaire. Les précipitations ont été faibles et dispersées, à part les orages du mardi 12 juillet, parfois accompagnés de vent (voir la carte des précipitations). Le développement des plants est bon, mais le lessivage des engrais et la compaction des sols lourds pourraient provoquer l’apparition de symptômes de carences.
AVANCEMENT DES SEMIS ET DES PLANTATIONS
Carottes
Les semis de carottes se poursuivent dans les régions plus au sud. La germination et l’émergence sont parfois retardées là où le sol est sec, particulièrement dans Lanaudière. Plusieurs champs de Montérégie-Ouest présentent des rangs fermés. Dans la Capitale-Nationale et en Chaudière-Appalaches, les derniers semis sont au stade de cotylédon, mais la croissance des plants s’est nettement améliorée par rapport aux semaines antérieures. La récolte débute dans ces régions.
Céleris (Montérégie-Ouest)
Les plantations se poursuivent dans les céleris-branches. Les plants avancés atteignent de 50 à 57 cm. Quant aux céleris-raves, les raves des plants les plus avancés peuvent mesurer une dizaine de centimètres de diamètre.
INSECTES
Les captures de la première génération de la mouche de la carotte sont faibles dans toutes les régions. Pour plus de détails sur la biologie et la stratégie d’intervention contre la mouche de la carotte, consultez les pages 2 et 3 de l’avertissement N° 14 du 11 août 2005.
Autres insectes dans la carotte
Quelques altises, cicadelles et punaises ternes sont présentes dans les champs de carottes, souvent en bordure, sans impact sur la culture. Les premières altises à tête rouge font leur apparition dans certains champs autour de la Capitale-Nationale. On rapporte une forte population de pucerons noirs dans un champ de carottes de Lanaudière justifiant une intervention.
Autres insectes dans le céleri en Montérégie-Ouest
Les adultes et les larves de punaise terne sont encore nombreux et plusieurs interventions ont été effectuées, surtout dans le céleri-branche. Les seuils d’intervention contre les punaises dans le céleri se trouvent dans l’avertissement N° 5 du 10 juin 2021. La présence de pucerons dans certains champs de céleri-branche a, dans certains cas, été contrôlée lors d’interventions contre la punaise. Les populations de vers gris, de mouches, de cicadelles et de charançons sont peu importantes.
Les adultes et les larves de punaise terne sont encore nombreux et plusieurs interventions ont été effectuées, surtout dans le céleri-branche. Les seuils d’intervention contre les punaises dans le céleri se trouvent dans l’avertissement N° 5 du 10 juin 2021. La présence de pucerons dans certains champs de céleri-branche a, dans certains cas, été contrôlée lors d’interventions contre la punaise. Les populations de vers gris, de mouches, de cicadelles et de charançons sont peu importantes.
MALADIES
Brûlure cercosporéenne (Cercospora carotae)
Les symptômes de brûlure cercosporéenne sont présents dans toutes les régions. Dans la carotte, les taches caractéristiques sont en augmentation dans Lanaudière et surtout en Montérégie-Ouest, où l’on commence à observer des taches sur les feuilles intermédiaires et les pétioles. De rares traitements ont été effectués dans les champs plus avancés qui seront récoltés dans plusieurs semaines. Les symptômes de cercosporose sont également visibles dans quelques champs de céleris en Montérégie-Ouest.
Autres maladies dans la carotte
En Montérégie-Ouest, on note la présence de jaunisse de l’aster dans quelques champs seulement.
Autres maladies dans le céleri en Montérégie-Ouest
Dans les céleris, les symptômes d’anthracnose, de fusariose, de tache bactérienne, de jaunisse de l’aster et de pourriture rose (sclérotiniose) sont encore peu nombreux.
DÉSORDRES
Les plants porteurs de cœur noir (déséquilibre en calcium) dans les deux types de céleris en Montérégie-Ouest augmentent légèrement. Pour plus de détails sur les symptômes, les causes et la prévention du cœur noir, consultez les pages 4 et 5 de l’avertissement N°4 du 2 juin 2005.
On rapporte encore peu de plants affectés par la gerçure du pétiole (carence en bore). L’application régulière de bore foliaire permet aux plants de se faire une réserve en prévision de leur future croissance. Pour plus de détails sur les symptômes de gerçure du pétiole, les causes et les traitements, consultez les pages 2 et 3 de l’avertissement N° 6 du 12 juin 2008.
Dans le céleri-rave, un cas de montaison a été observé ainsi qu’un cas de phytotoxicité à l’herbicide en sol sableux, provoquant le jaunissement et la déformation des jeunes feuilles et la pourriture du cœur.
On rapporte encore peu de plants affectés par la gerçure du pétiole (carence en bore). L’application régulière de bore foliaire permet aux plants de se faire une réserve en prévision de leur future croissance. Pour plus de détails sur les symptômes de gerçure du pétiole, les causes et les traitements, consultez les pages 2 et 3 de l’avertissement N° 6 du 12 juin 2008.
Dans le céleri-rave, un cas de montaison a été observé ainsi qu’un cas de phytotoxicité à l’herbicide en sol sableux, provoquant le jaunissement et la déformation des jeunes feuilles et la pourriture du cœur.
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Toute intervention envers un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des pesticides et de leurs risques.
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Cet avertissement a été rédigé par Carl Dion Laplante, agronome (PRISME) et révisé par la Direction de la phytoprotection (MAPAQ). Pour des renseignements complémentaires, vous pouvez contacter les avertisseurs du réseau Carotte et céleri ou le secrétariat du RAP. La reproduction de ce document ou de l’une de ses parties est autorisée à condition d'en mentionner la source. Toute utilisation à des fins commerciales ou publicitaires est cependant strictement interdite.
