PYRALE DU BUIS : ÉVOLUTION DE LA SITUATION AU QUÉBEC   Le personnel de l’Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) a indiqué que la pyrale du buis (Cydalima perspectalis) a récemment été détectée à plusieurs endroits au Québec.   La surveillance est fortement recommandée à tous les producteurs et détaillants de buis. La capture des adultes dans les pièges à phéromone est possible jusqu’à la mi-septembre. L'observation attentive du feuillage permet de repérer les dommages et les larves. Dépistage citoyen À la fin de juillet 2023, un papillon suspect a été signalé par un citoyen dans le secteur de Laval. Il a été identifié comme étant une pyrale du buis par le personnel de l’ACIA. L’insecte a été capturé dans un plant mature et ne provenait pas d’un achat récent, ce qui laisse croire qu’il est établi sur le site. Distribution par la vente D’autre part, au début d’août, l’ACIA a de nouveau identifié la présence du ravageur, mais cette fois dans des plants de buis distribués à partir du Québec. Les plants ont été livrés dans de nombreux points de vente partout à travers la province. Le suivi de chaque plant ne sera malheureusement pas possible considérant l’étendue de la distribution. L’ACIA a ordonné la destruction du reste du lot infesté.   Piège servant au dépistage de la pyrale du buis Photo : IQDHO Pyrale du buis adulte Photo : Szabolcs Sáfián (Université de Hongrie occidentale), Bugwood.org Quoi faire si la pyrale est présente dans un lot de buis : Ne pas vendre ces plants! bureau régional, section « Protection des végétaux ». Contenir les plants afin d’éviter que l’insecte ne s’échappe. Les documents de la Norme de certification visant la pyrale du buis de l’Institut de certification des pépinières du Canada peuvent être employés pour connaître toutes les mesures préventives et les stratégies de gestion de cet ennemi.   Les insecticides suivants sont homologués au Canada contre la pyrale du buis en pépinière Lire la suite

  TÉTRANYQUE À DEUX POINTS   Tétranyques à deux points sur hémérocalle Photo : IQDHO Les populations de tétranyques à deux points (Tetranychus urticae) sont généralement en augmentation dans les pépinières du Québec. Les collaborateurs ont rapporté des dommages sur des arbustes comme l’hydrangée (Hydrangea paniculata), le noisetier (Corylus sp.), le buddleia (Buddleja sp.), le sureau (Sambucus sp.) et sur de nombreuses espèces d'herbacées vivaces comme Hemerocallis, Chelone, Hosta et Crocosmia. Ces acariens jaunâtres d’environ 0,4 mm ont deux taches foncées sur le dos. Ils sont retrouvés en plus grand nombre à la face inférieure des feuilles. Les plantes affectées ont d’abord de nombreuses petites mouchetures jaunes sur les feuilles, puis jaunissent ou prennent une coloration bronze. Une infestation sévère peut entraîner la chute des feuilles. Le tétranyque se développe beaucoup plus rapidement lorsque les températures sont élevées. Dépister les cultures afin de repérer les dommages et les tétranyques. Vérifier la présence de prédateurs indigènes dans les foyers; ils peuvent faire un contrôle suffisant et adéquat sans qu’une intervention soit nécessaire. Il est aussi possible de contrôler les tétranyques à deux points en pépinière à l’aide d’auxiliaires comme Neoseiulus californicus et Phytoseiulus persimilis, en commençant les introductions en début d’infestation. À cet effet, consulter la fiche technique Tétranyque à deux points. Si les dommages sont importants, la taille des feuilles du bas (les plus affectées) peut être envisagée selon le type de plante afin de diminuer la pression des acariens. De plus, cette opération permettra une meilleure couverture du produit, si une pulvérisation phytosanitaire est effectuée. Dans ce cas, choisir des produits qui ne sont pas nocifs pour les prédateurs naturellement présents dans l’environnement. À cet effet, consulter l’affiche présentant les impacts sur la faune auxiliaire. Lire la suite