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Carotte et céleri, Avertissement No 18, 10 septembre 2020

Réseau d'avertissements phytosanitaires Avertissement - Carotte et céleri
Températures généralement clémentes, précipitations variables. Carotte : mouche de la carotte surtout active en Montérégie-Ouest; peu d’insectes; taches foliaires et maladies de sol. Céleris : insectes; tache bactérienne et pourritures; gerçure des pétioles et cœurs creux. Cultures de couverture.

 
RÉSUMÉ CLIMATIQUE ET RISQUES ASSOCIÉS

Durant la dernière semaine (du mercredi 2 au mardi 8 septembre), les températures ont atteint ou dépassé la normale, sauf pour quelques nuits où elles ont parfois été un peu plus froides, notamment le 6 septembre où le mercure est descendu à 5 ºC sur plusieurs secteurs. Les précipitations ont été fréquentes et plutôt inégales (voir la carte des précipitations cumulées). Les quantités les plus significatives sont tombées le 2 et le 7 septembre, mais des périodes de mouillure sont aussi survenues localement le 5 et le 8 septembre. Étant donné les forts taux d’humidité, les rosées ont aussi été abondantes. Cependant, en contrepartie, les vents fréquents ont permis d’accélérer le séchage du feuillage des cultures. Le taux d’humidité du sol varie d'un peu trop sec à bien humide, selon les types de sol et les localités. 

 
INSECTES ET MALADIES DANS LA CAROTTE

Mouche de la carotte
Le nombre de captures augmente en Montérégie-Ouest et le seuil d’intervention a été atteint dans un petit nombre de champs. Les interventions peuvent donc débuter dans cette région sur les sites sans piégeage avec un historique de dommages. En Gaspésie, au Bas-Saint-Laurent, en Estrie et au Saguenay–Lac-Saint-Jean, soit les seules autres régions où l'on a eu des captures récemment, celles-ci sont en baisse ou nulles. Pour plus de détails sur la biologie et la stratégie d’intervention contre la mouche de la carotte, consultez les pages 2 et 3 de l’avertissement N° 14 du 11 août 2005.

Autres insectes
On rapporte très peu d’insectes dans toutes les régions, et ceux qui sont présents, entre autres les altises à tête rouge et les cicadelles, ne causent aucun problème.

Tache cercosporéenne (Cercospora carotae) et tache alternarienne (Alternaria dauci)
En Montérégie-Ouest, les symptômes de la tache cercosporéenne sont stables ou augmentent légèrement; on observe de nouvelles taches sur les tiges dans les champs les plus affectés. La situation est stable dans Lanaudière. Autour de Québec (Capitale-Nationale et Chaudière-Appalaches), les symptômes augmentent légèrement, mais demeurent peu nombreux (les interventions ne sont pas nécessaires). Quant à la tache alternarienne (Alternaria dauci), on rapporte de nouveaux foyers dans Lanaudière (champs en régie biologique), tandis que la situation est stable dans la Capitale-Nationale.

Autres maladies
Les cas de rhizoctone commun augmentent dans certains champs en Montérégie-Ouest. Les plants sont parfois affectés au point où la base des pétioles ou le dessus de la racine commence à pourrir. On rapporte la présence d’un peu de pourriture blanche dans un champ à l’Île-d’Orléans.

 
INSECTES, MALADIES ET DÉSORDRES DANS LE CÉLERI EN MONTÉRÉGIE-OUEST

Insectes
On retrouve en général peu d’insectes dans les céleris, quelques punaises ternes et occasionnellement quelques pucerons. Plus localement, on rapporte aussi la présence d’altises à tête rouge, de chenilles et de thrips. Dans le céleri-rave, on note la présence de populations élevées de tétranyques dans certains champs. Des interventions pourraient être nécessaires localement. 


Maladies
On ne rapporte aucun nouveau symptôme de cercosporose. L’anthracnose (Colletotrichum sp.) et la tache bactérienne (Pseudomonas syringae pv. apii) semblent s’être stabilisées et les symptômes demeurent tolérables. Dans le céleri-branche, des foyers de fusariose progressent lentement dans les champs près de la récolte. Avec le temps humide, les cas de pourritures de la rave d’origine bactérienne ou fongique (pourriture rose sclérotique) continuent d’augmenter dans certains champs de céleri-rave, particulièrement près de la récolte en sols organiques. Des symptômes de pourriture rose sont aussi observés dans certains champs de céleri-branche. 

Désordres
Les symptômes de gerçure du pétiole dans le céleri-branche sont stables. Le cœur noir est en diminution, avec une faible incidence autant dans le céleri-branche que le céleri-rave. 

 
RAPPEL : CULTURES DE COUVERTURE

Plus la saison avance, plus le choix des cultures de couverture (couvre-sol) diminue. Pourtant, celles-ci jouent plusieurs rôles importants, dont la protection contre les érosions hydrique et éolienne, surtout en terre noire. Cette pratique permet aussi d’accumuler les éléments nutritifs qui seraient autrement perdus par lessivage, dont l’azote, et d’accroître la biodiversité et l’activité biologique du sol. Les cultures de couverture jouent ainsi un rôle dans la gestion des mauvaises herbes et la lutte contre les agents pathogènes du sol. Quelques documents permettent de mieux connaître les espèces végétales à privilégier et de comprendre les bénéfices qu’on peut retirer de cette pratique. De l’aide financière est aussi disponible sous certaines conditions.

Cultures de couverture. Les pratiques agricoles de conservation. Habiter le sol par les racines.

Cultures de couverture : un vaste choix et de multiples usages

Cultures de couverture pour semis d’automne

Innovations in Cover Crops/Instrument de décision pour culture de couverture; français/anglais

Aide financière par le MAPAQ : Prime-Vert – Volet 1. Interventions en agroenvironnement par une entreprise agricole
(sélectionnez ensuite Pratiques de conservation des sols)


 
Toute intervention de contrôle d’un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des risques associés à l’utilisation des pesticides. 
   


Cet avertissement a été rédigé par Carl Dion Laplante, agronome (PRISME), Mario Leblanc et Eve Abel, agronomes (MAPAQ). Pour des renseignements complémentaires, vous pouvez contacter les avertisseurs du réseau Carotte et céleri ou le secrétariat du RAP . La reproduction de ce document ou de l’une de ses parties est autorisée à condition d'en mentionner la source. Toute utilisation à des fins commerciales ou publicitaires est cependant strictement interdite.
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Organisation : Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation (MAPAQ)
Auteur(s) : RAP - Réseau Carotte et céleri
Date de publication : 10 septembre 2020
Infolettre Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP)

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