Sommaire agrométéorologique. TOMATES : maladies bactériennes stables; quelques cas de sclérotiniose et d’anthracnose; aucun cas de mildiou au Québec, et premiers cas aux États-Unis; activité des insectes en diminution. POIVRON : maladies stables (Sclerotinia, maladies bactériennes, P. Capsici); faibles captures de pyrales bivoltines, les autres insectes sont peu actifs. AUBERGINE : quelques cas de verticilliose et de sclérotiniose; insectes à surveiller (doryphore, cicadelle et tétranyques). CERISE DE TERRE : cercosporose présente en Montérégie; insectes peu actifs, dommages de cicadelle possibles.
SOMMAIRE AGROMÉTÉOROLOGIQUE
Voici les liens Agrométéo Québec pour cette semaine :
TOMATE
Maladies
Mildiou (Phytophthora infestans)
Il n’y a toujours aucun cas signalé dans la tomate ou la pomme de terre au Québec. Les traitements préventifs se poursuivent.
Aucune nouvelle capture de spore n'a été signalée, en Ontario, depuis celles de la semaine du 14 juillet. Aux États-Unis, le réseau USABlight rapporte deux cas de mildiou : un au Wisconsin, observé dans les 7 derniers jours (pomme de terre) et un en Géorgie, datant d'il y a plus d'une semaine (tomate).
Sclérotiniose
Observée dans plusieurs régions, elle est particulièrement à surveiller sur les sites présentant un historique de Sclerotinia. Les premiers symptômes sont un flétrissement des plants, suivi d'un brunissement des tiges. Ensuite, un mycélium cotonneux blanc et la présence de sclérotes noirs, dans le fruit ou la tige, permettent de bien identifier la maladie. Il est important de savoir que la pourriture sclérotique touche plusieurs cultures, dont les cucurbitacées, les crucifères, les apiacées, les solanacées (poivron, pomme de terre, tomate) ainsi que les haricots, la laitue, les pois, le soya et le tournesol. Puisque les sclérotes peuvent survivre de 3 à 10 ans dans le sol, le meilleur contrôle de cette maladie est la mise en place d’une régie de lutte intégrée préventive (voir section Méthodes de lutte).
Sur les petites surfaces : pour limiter la propagation de la maladie, il est possible de retirer les plants atteints, de les mettre dans un sac et d'en disposer convenablement.
Anthracnose
Quelques cas sont rapportés en Montérégie et dans Lanaudière. La sensibilité à cette maladie augmente avec le mûrissement des fruits. L'anthracnose se retrouve régulièrement sur les fruits de tomate italienne des champs destinés à l’autocueillette et qui sont récoltés mûrs. Selon la fréquence des récoltes et le degré de mûrissement, des traitements peuvent être nécessaires.
Alternariose, tache septorienne
Présentes dans la plupart des régions, elles se limitent aux vieilles feuilles dans les régions les plus au nord, mais en Montérégie, les symptômes sont en progression sur les plants.
Blanc
Les variations et températures d’humidités sont favorables à l’apparition du blanc. C’est une maladie plus fréquemment observée sous abris qu’en champ. Les premiers cas de blanc ont été signalés en champ, dans Lanaudière, en Montérégie et dans les Laurentides. Toutefois, la pression de la maladie demeure faible.
Moisissure grise
La moisissure grise est présente dans la majorité des régions, en tunnel et en champ, mais les fongicides préventifs utilisés contre d'autres maladies limitent sa progression.
Moisissure olive
Il n’y a toujours aucun cas signalé dans la tomate ou la pomme de terre au Québec. Les traitements préventifs se poursuivent.
Aucune nouvelle capture de spore n'a été signalée, en Ontario, depuis celles de la semaine du 14 juillet. Aux États-Unis, le réseau USABlight rapporte deux cas de mildiou : un au Wisconsin, observé dans les 7 derniers jours (pomme de terre) et un en Géorgie, datant d'il y a plus d'une semaine (tomate).
Sclérotiniose
Observée dans plusieurs régions, elle est particulièrement à surveiller sur les sites présentant un historique de Sclerotinia. Les premiers symptômes sont un flétrissement des plants, suivi d'un brunissement des tiges. Ensuite, un mycélium cotonneux blanc et la présence de sclérotes noirs, dans le fruit ou la tige, permettent de bien identifier la maladie. Il est important de savoir que la pourriture sclérotique touche plusieurs cultures, dont les cucurbitacées, les crucifères, les apiacées, les solanacées (poivron, pomme de terre, tomate) ainsi que les haricots, la laitue, les pois, le soya et le tournesol. Puisque les sclérotes peuvent survivre de 3 à 10 ans dans le sol, le meilleur contrôle de cette maladie est la mise en place d’une régie de lutte intégrée préventive (voir section Méthodes de lutte).
Sur les petites surfaces : pour limiter la propagation de la maladie, il est possible de retirer les plants atteints, de les mettre dans un sac et d'en disposer convenablement.
Anthracnose
Quelques cas sont rapportés en Montérégie et dans Lanaudière. La sensibilité à cette maladie augmente avec le mûrissement des fruits. L'anthracnose se retrouve régulièrement sur les fruits de tomate italienne des champs destinés à l’autocueillette et qui sont récoltés mûrs. Selon la fréquence des récoltes et le degré de mûrissement, des traitements peuvent être nécessaires.
Alternariose, tache septorienne
Présentes dans la plupart des régions, elles se limitent aux vieilles feuilles dans les régions les plus au nord, mais en Montérégie, les symptômes sont en progression sur les plants.
Blanc
Les variations et températures d’humidités sont favorables à l’apparition du blanc. C’est une maladie plus fréquemment observée sous abris qu’en champ. Les premiers cas de blanc ont été signalés en champ, dans Lanaudière, en Montérégie et dans les Laurentides. Toutefois, la pression de la maladie demeure faible.
Moisissure grise
La moisissure grise est présente dans la majorité des régions, en tunnel et en champ, mais les fongicides préventifs utilisés contre d'autres maladies limitent sa progression.
Moisissure olive
En tunnel et en serres froides, la moisissure olive est toujours observée et en progression.
Maladies bactériennes (chancre bactérien et moucheture bactérienne)
Les maladies bactériennes sont présentes dans toutes les régions, mais demeurent stables; le temps frais n’ayant pas favorisé leur croissance.
Insectes
Punaises
Pucerons et tétranyques
Punaises
Quelques collaborateurs rapportent des dommages de punaise terne sur les fruits, dans la tomate. Attention de ne pas confondre les taches de moisissure grise sur le fruit (taches au contour défini) avec les dommages causés par la punaise terne (décoloration diffuse)!
Pucerons et tétranyques
On note une diminution de l’activité de ces ravageurs dans l’ensemble des régions.
POIVRON
Maladies
Sclérotiniose
Observée dans plusieurs régions, elle est particulièrement à surveiller sur les sites avec un historique de Sclerotinia. Pour plus d'information, référez vous aussi au paragraphe intitulé Sclérotiniose, dans la section TOMATES du présent communiqué.
Le pourridié phytophthoréen causé par P. capsici est stable; on ne rapporte pas de nouveaux sites atteints.
Les maladies bactériennes sont présentes dans toutes les régions, mais demeurent stables; le temps frais ayant ralenti leur développement.
Insectes
Punaises
Les larves et adultes demeurent très peu actifs; peu de dommages sur les fruits sont rapportés.
| Seuil d'intervention pour la punaise terne dans le poivron |
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Pucerons
La pression demeure faible. Puisque certains collaborateurs remarquent une légère croissance des populations, les dépistages réguliers demeurent importants. Les ennemis naturels peuvent suffire à bien contrôler les populations. En période de récolte et lorsque les plants sont fournis, les pucerons affectent moins le développement des plants, mais l’évolution de colonies produisant du miellat est à éviter par crainte de voir apparaître de la fumagine.
| Seuil d'intervention pour le puceron dans le poivron |
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Sur plants plus développés ou si les pucerons sont présents seulement sur les feuilles (observez 4 feuilles bien développées/plant) :
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Pyrale du maïs
Dans le réseau Maïs sucré, les captures de la pyrale bivoltine se poursuivent faiblement (4 captures en Mauricie). Dans le réseau poivron : faibles captures de bivoltine en Montérégie (2) et en Estrie (1), ne nécessitant pas de traitement.
Tarsonème, cicadelle, altise
Ces insectes sont très peu actifs cette semaine.
Tarsonème, cicadelle, altise
Ces insectes sont très peu actifs cette semaine.
AUBERGINE
Maladies
Alternariose
La brûlure alternarienne est très peu présente et elle est limitée aux vieilles feuilles.
La brûlure alternarienne est très peu présente et elle est limitée aux vieilles feuilles.
Elle est rapportée dans plusieurs régions. Les sites ayant un historique de cette maladie sont à surveiller.
Sclérotiniose
Observée dans plusieurs régions, elle est particulièrement à surveiller sur les sites avec un historique de Sclerotinia. Pour plus d'information, consultez le paragraphe intitulé Sclérotiniose dans la section TOMATES du présent communiqué.
Insectes Sclérotiniose
Observée dans plusieurs régions, elle est particulièrement à surveiller sur les sites avec un historique de Sclerotinia. Pour plus d'information, consultez le paragraphe intitulé Sclérotiniose dans la section TOMATES du présent communiqué.
Doryphore
On observe un retour de tous les stades du doryphore. Le dépistage régulier est fortement suggéré.
Punaise terne, cicadelle et pucerons
Les populations sont faibles pour l’instant, mais le dépistage est toujours recommandé. Pour la cicadelle, des dommages sont observés (jaunissement des feuilles), mais la présence de l’insecte est variable selon les sites.
Tétranyque
Présent dans toutes les régions, l'acarien est à surveiller, particulièrement en Montérégie.
CERISE DE TERRE
Maladies
Un cas de tache cercosporéenne, maladie fongique occasionnelle de la cerise de terre, est rapporté en Montérégie.
Insectes
Les populations de chrysomèle trirayée, de tétranyques et de pucerons sont en diminution.
Cicadelles
Le jaunissement du feuillage causé par les cicadelles a été observé sur un site, en Montérégie.
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Produits homologués dans les solanacées :
Produits homologués en serre et en tunnel et leur compatibilité avec les agents de lutte biologique dans les principales cultures :
Bulletin des produits phytosanitaires à usage agricole homologués au Canada et acceptés par les organismes de certification biologique :
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| Toute intervention de contrôle d’un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des risques associés à l’utilisation des pesticides. |
Cet avertissement a été rédigé par Karine Fortier-Brunelle, agr. (MAPAQ) et Riva Khanna, agr. (MAPAQ) avec la collaboration de Nadia Surdek, agr. (Groupe PleineTerre inc.). Il a été révisé par Marianne St-Laurent, agr., M. Sc. (MAPAQ). Pour des renseignements complémentaires, vous pouvez contacter les avertisseures du réseau Solanacées ou le secrétariat du RAP. La reproduction de ce document ou de l’une de ses parties est autorisée à condition d'en mentionner la source. Toute utilisation à des fins commerciales ou publicitaires est cependant strictement interdite.
