Aucune capture de papillons pour l’instant dans le réseau de piégeage du sous-réseau Maïs sucré cette saison. Malgré l’absence d’une première capture, avec le cumul des degrés-jours de croissance, on peut prévoir que pour les régions de la Montérégie, de Laval et pour les municipalités hâtives de Lanaudière et des Basses-Laurentides, les premières pontes et observations de masses d’œufs devraient commencer vers le 9 juin et les premières larves devraient être actives à partir du 14 juin.
La 1re génération de la pyrale bivoltine est peu préoccupante à cause de la faible survie hivernale. Dans la plupart des cas, elle ne devrait pas justifier plus d’un traitement insecticide. Cependant, le nombre d’interventions à effectuer doit prendre en compte les antécédents de dommages observés dans les maïs sucré hâtif et tardif de votre site. Nous recommandons le dépistage champ par champ afin d’ajuster les dates et de justifier le nombre de traitements. Surveillez les champs :
- avec paillis de plastique et/ou sous bâches;
- semés tôt;
- semés sur un retour ou près d’un retour de maïs sucré tardif infesté par la 2e génération de la pyrale bivoltine l’année dernière.
Pour plus d’information sur les traitements homologués, consultez le bulletin d’information Bio-insecticides, insecticides et fongicides foliaires homologués dans la culture du maïs sucré en 2023.
1 : Papillon de la pyrale du maïs
2 : Masse d’œufs de la pyrale du maïs
Photos : J. Saguez (CÉROM)
VER-GRIS NOIR
1 : Premiers dommages de jeunes larves du ver-gris noir sur une plantule de maïs
2 et 3 : Plant flétri, grignoté et coupé par le ver-gris noir
Photos : B. Duval (MAPAQ)
Toute intervention envers un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des pesticides et de leurs risques. |