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Grandes cultures, Avertissement No 26, 27 septembre 2024
27 septembre 2024
Nouveaux cas confirmés de tache goudronneuse au Centre-du-Québec et en Montérégie-Est.   TACHE GOUDRONNEUSE DU MAÏS : DE NOUVEAUX CAS CONFIRMÉS AU CENTRE-DU-QUÉBEC ET EN MONTÉRÉGIE-EST B. Duval1, A. Dionne2, M.-É. Cuerrier1 1. Agronome (MAPAQ); 2. Phytopathologiste (MAPAQ, LEDP) La semaine dernière, de premiers cas de tâche goudronneuse du maïs (« tar spot of corn ») étaient confirmés au Québec, dans la région du Centre-du-Québec, par le Laboratoire d’expertise et de diagnostic en phytoprotection (LEDP) du MAPAQ. Dans les derniers jours, grâce à la vigilance de producteurs et de conseillers agricoles, d’autres cas ont été confirmés par le LEDP. Jusqu’à présent, 5 cas de tache goudronneuse du maïs ont été confirmés, soit 4 cas dans la MRC de Drummond dans la région du Centre-du-Québec et 1 cas dans la MRC des Maskoutains dans la région de la Montérégie-Est. La tache goudronneuse du maïs est une maladie fongique causant des taches noires à l’aspect goudronneux sur les feuilles de maïs et nuisant à la photosynthèse (voir photos ci-dessous). Cependant, l’apparition tardive des symptômes n’entraîne généralement pas d’impact sur les rendements de maïs-grain. Pour de plus amples informations sur l’identification de la maladie et les moyens préventifs à mettre en place, consultez l’avertissement N° 25 du 20 septembre 2024.   Photo prise le 16 septembre 2024 Source : B. Duval, agronome (MAPAQ) Photo prise le 16 septembre 2024 Source : B. Duval, agronome (MAPAQ)   Photo prise le 16 septembre 2024 Source : B. Duval, agronome (MAPAQ) Photo prise le 16 septembre 2024 Source : B. Duval, agronome (MAPAQ)   Source : LEDP (MAPAQ)   Toute intervention envers un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures Lire la suite
Grandes cultures, Avertissement No 25, 20 septembre 2024
20 septembre 2024
Premiers cas de tache goudronneuse du maïs détectés au Québec.  TACHE GOUDRONNEUSE DU MAÏS : PREMIERS CAS DÉTECTÉS AU QUÉBEC B. Duval1, A. Dionne2, M.-E. Cuerrier1 1. Agronome (MAPAQ); 2. Phytopathologiste (MAPAQ, LEDP)   Des cas de tache goudronneuse du maïs (« tar spot of corn ») ont été observés pour la première fois la semaine dernière au Québec, grâce à la vigilance de producteurs et de leurs conseillers. Quelques champs de maïs-grain de la région du Centre-du-Québec sont atteints de cette maladie fongique, qui a été confirmée par le Laboratoire d'expertise et de diagnostic en phytoprotection (LEDP) du MAPAQ. L’apparition tardive des symptômes n’entraîne généralement pas d’impact sur les rendements de maïs-grain. Toutefois, des mesures préventives peuvent déjà être envisagées pour les prochaines saisons de culture dans les champs atteints, car l’agent pathogène peut survivre sur les résidus de maïs infectés. Ces mesures incluent la mise en place d'une rotation de cultures, le choix d'hybrides de maïs moins sensibles à la maladie et le dépistage des champs afin de détecter hâtivement les symptômes de la maladie. La tache goudronneuse se caractérise par des taches (lésions) noires, surélevées et incrustées dans les tissus des feuilles du maïs. Ces lésions sont rondes ou de forme allongée. Dans certains cas, les lésions sont entourées d’un halo beige ou brun (planche A).       Planche A : Tache goudronneuse du maïs sur des feuilles de maïs-grain, 16 septembre 2024 Photos : B. Duval, agr. (MAPAQ)   Les lésions de la tache goudronneuse sont souvent confondues avec des excréments d’insectes ou avec les symptômes de la rouille commune (planche B). Pour faire la distinction, mouillez pendant quelques secondes la partie de la feuille de maïs qui présente les points noirs suspects, et frottez entre vos doigts. Si le point noir se déloge de la feuille de maïs, il ne s’agit pas de la tache goudronneuse, mais d’excréments Lire la suite
Grandes cultures, Avertissement No 23, 29 août 2024
29 août 2024
Chrysomèle du haricot dans le soya : faibles populations et peu de dommages aux gousses. Chrysomèle des racines du maïs : peu de sites dépassent les seuils en 2024, commencez à planifier la saison 2025. Maïs : évaluation de la santé des tiges à l’automne et dépistage des maladies. Gestion des mauvaises herbes en prérécolte du soya.   CHRYSOMÈLE DU HARICOT DANS LE SOYA : FAIBLES POPULATIONS ET PEU DE DOMMAGES AUX GOUSSES Pulication originale (2023) : S. Boquel2, V. Samson1 et M.-É. Cuerrier1  Révision 2024 : S. Boquel2, J. Saguez2 et B. Duval1 1. Agronome (MAPAQ); 2. Chercheur (CÉROM) Les résultats de dépistage de la chrysomèle du haricot réalisé dans des champs de soya de la Montérégie-Est et Ouest et du Centre-du-Québec montrent de faibles populations du ravageur et peu de dommages aux gousses. En effet, les populations de chrysomèles varient de 0 à 6 individus par coup de filet dans les champs suivis récemment. Les dommages aux gousses (Photo 1) sont également faibles avec un maximum de 3 % de gousses endommagées. C’est aux sites de Saint-Urbain-Premier (6 individus par coup de filet) et de Saint-Denis-sur-Richelieu (3 % de gousses endommagées), que les valeurs maximales ont été atteintes. Toutefois, ces valeurs restent en dessous des seuils d’intervention proposés par l’Université de Purdue (voir le tableau ci-dessous). Le suivi de l’évolution des populations et des gousses endommagées est tout de même suggéré dans les champs de ces deux secteurs.   Seuils d'intervention en fonction des dommages aux gousses, du nombre de chrysomèles actives dans le champ et de la maturité des gousses entre les stades R5 et R7 du soya   Nombre moyen de chrysomèles du haricot par coup de filet dans du soya semé aux 30 pouces (7 pouces)* Dommages aux gousses Moins de 4 (3) 4 (3) à 7 (5) Plus de 7 (5) 0 à 8 % Interrompre le dépistage Dépister à nouveau 5 jours plus tard Intervenir (préventif) si les gousses sont encore Lire la suite
Grandes cultures, Avertissement No 22, 23 août 2024
23 août 2024
Nettoyage rapide de la moissonneuse-batteuse et biosécurité. Syndrome de la mort subite du soya : cas confirmés et bon moment pour observer les symptômes.   NETTOYAGE RAPIDE DE LA MOISSONNEUSE-BATTEUSE ET BIOSÉCURITÉ EN 3 POINTS M.-E. Cuerrier1 1. Agronome (MAPAQ) L’arrivée de nouveaux ennemis des cultures et l’augmentation de la résistance aux pesticides amènent leur lot de défis. L’implantation de mesures de biosécurité est donc un incontournable, afin de limiter l’introduction de ces ennemis, comme l’amarante tuberculée, une mauvaise herbe résistante à plusieurs groupes d’herbicides (photo). En matière de biosécurité, la moissonneuse-batteuse est particulièrement problématique, car il peut y rester jusqu’à 90 kg de matériel végétal. Elle peut donc propager des graines de mauvaises herbes et d’autres organismes nuisibles d’un champ à l’autre. Les récoltes des céréales sont maintenant en cours; celles du soya et du maïs sont à venir dans les prochains mois. Ainsi, il est essentiel de réaliser minimalement un nettoyage rapide de l’appareil de récolte entre les champs pour éviter qu’il contamine d’autres champs, surtout lorsqu’un champ a une problématique connue. La fiche technique Nettoyage rapide d’une moissonneuse-batteuse entre les champs et biosécurité en 3 points présente une procédure de nettoyage rapide de la batteuse (en moins de 45 minutes) et 3 conseils clés de biosécurité à appliquer au moment de la récolte. Les quelques minutes requises pour ces interventions préventives peuvent s’avérer fort rentables et prévenir l’introduction ou la propagation d’organismes indésirables sur les entreprises.   Plants d'amarante tuberculée dépassant les plants de soya. L'arrachage manuel des plants avant la récolte permet d'éliminer les mauvaises herbes problématiques et d'éviter d'augmenter la banque de graines du sol Source : S. Flores-Mejia (CÉROM)   SYNDROME DE LA MORT SUBITE DANS LE SOYA : QUELQUES CAS CONFIRMÉS, C'EST LE BON MOMENT POUR VOIR LES Lire la suite
Grandes cultures, Avertissement No 21, 16 août 2024
16 août 2024
Chrysomèle du haricot dans le soya : populations faibles. Puceron du soya : populations en diminution, le soya n'est plus à risque. Pourriture à sclérotes : comment évaluer l'importance et quoi faire en cas d'infection. Chrysomèles des racines du maïs : surveillez les champs en maïs continu et planifiez la prochaine saison. VGOH : maintien de la surveillance et suivis automnaux à planifier. Amarante tuberculée : bon moment pour le dépistage et l'arrachage. Cultures inondées : doit-on s'inquiéter? Pensez aux céréales d'automne.   CHRYSOMÈLE DU HARICOT DANS LE SOYA : LES POPULATIONS DEMEURENT FAIBLES M.-E. Cuerrier1, B. Duval1, V. Samson1 et J. Saguez2 1. Agronome (MAPAQ); 2. Chercheur (CÉROM) Le RAP Grandes cultures surveille la présence de la chrysomèle du haricot dans les régions de la Montérégie, de Lanaudière et du Centre-du-Québec, selon les historiques d’infestation. Cette année, la chrysomèle du haricot a été observée dans quelques champs de soya situés en Montérégie-Est et Ouest. Les populations de chrysomèles sont faibles pour le moment (moins de 3 individus par coup de filet). De plus, très peu de dommages ont été observés sur les gousses (moins de 1 %). Le suivi des populations et des dommages est recommandé dans les champs de soya ayant un historique de présence de chrysomèles du haricot. Les chrysomèles du haricot adultes causent de la défoliation et des dommages aux gousses (photo), ce qui peut altérer la qualité des grains. Le soya est vulnérable durant les stades R5 à R7 (R5 étant le stade le plus vulnérable). Pour de plus amples informations sur la méthode de dépistage de la chrysomèle du haricot et les seuils d’intervention, veuillez consulter l’avertissement N° 20 du 9 août 2024. Pour en savoir plus sur la chrysomèle du haricot et le dépistage de ce ravageur, consultez la fiche technique La chrysomèle du haricot dans le soya et la vidéo La chrysomèle du haricot : biologie, dépistage et stratégies d’intervention (6 minutes). Lire la suite
Grandes cultures, Avertissement No 20, 9 août 2024
09 août 2024
Jaunissement du soya en fin de saison et diagnostic des maladies. Puceron du soya : populations stables ou en baisse dans la majorité des champs. Chrysomèles des racines du maïs : surveillance des champs en maïs continu. Faibles populations de chrysomèles du haricot dans le soya. VGOH : pic de captures de papillon atteint, dépistage des masses d'oeufs et larves encore à prévoir.   JAUNISSEMENT DU SOYA EN FIN DE SAISON ET DIAGNOSTIC DES MALADIES B. Duval1 et J. Breault1 1. Agronome (MAPAQ) Certains champs de soya commencent à jaunir à cette période de l’année. Dans certains cas, on peut se demander si ce jaunissement est normal (sénescence des plants de soya) ou bien si d’autres facteurs sont en cause. Par exemple, les symptômes de certaines maladies foliaires qui ont généralement un faible impact sur le rendement, comme la tache brune, le mildiou et la brûlure bactérienne, peuvent être observées à cette période de l’année. Des symptômes du syndrome de la mort subite et du nématode à kyste du soya peuvent aussi être observés. Il est utile de bien diagnostiquer ces problèmes phytosanitaires afin de planifier les mesures à prendre pour les prochaines saisons de culture. En cas de doute, n’hésitez pas à communiquer avec votre conseiller(ère) agricole et/ou envoyer des plants au Laboratoire d’expertise et de diagnostic en phytoprotection du MAPAQ. Pour plus d’information :   Jaunissement du soya en fin de saison : sénescence normale ou problème phytosanitaire?; Les maladies foliaires du soya en fin de saison; Le nématode à kyste du soya; Syndrome de la mort subite du soya (avertissement N° 13 du 21 juillet 2023).     PUCERON DU SOYA : DANS LA MAJORITÉ DES CHAMPS, LES POPULATIONS SE STABILISENT OU SONT EN DIMINUTION S. Mathieu1, M.- É. Cuerrier1, B. Duval1, J. Saguez2 et J. Breault1 1. Agronome (MAPAQ); 2. Chercheur (CÉROM)   Parmi les 67 champs de soya dépistés cette semaine par le RAP Grandes cultures, les populations du Lire la suite
Grandes cultures, Avertissement No 19, 2 août 2024
02 août 2024
Puceron du soya : dépistage dans les champs avec fortes populations qui n'ont pas atteint le stade R5. Pourriture à sclérotes dans le soya : stade critique généralement dépassé, évaluation nécessaire dans les champs semés tardivement. Insectes défoliateurs dans le soya. VGOH : Poursuite du dépistage des masses d'oeufs dans le maïs. Pollinisation du maïs : insectes dans les soies à surveiller. Coloration anormale de la luzerne : causes possibles. Dépistage des mauvaises herbes et détection de résistances. PUCERON DU SOYA : POURSUIVEZ LE DÉPISTAGE DES CHAMPS AVEC DE FORTES POPULATIONS DE PUCERONS QUI N'ONT PAS ENCORE ATTEINT LE STADE R5 S. Mathieu1, S. Boquel2, V. Samson1, M.-E. Cuerrier1, J. Saguez2, B. Duval1 et J. Breault1 1.  Agronome (MAPAQ); 2. Chercheur (CÉROM)   Cette semaine, les populations du puceron du soya étaient en augmentation dans 62 % des sites dépistés et le seuil d’alerte de 250 pucerons par plant a été atteint dans 38 % des champs. Heureusement, de fortes pluies sont tombées, ce qui peut aider à réduire la progression des populations du puceron. De plus, le soya croît rapidement en raison des conditions météorologiques favorables, le rendant moins vulnérable aux attaques de pucerons. Les ennemis naturels sont encore bien présents et aident également au contrôle du puceron. Pour voir l’évolution des populations par site, consultez le tableau ici.   Tableau 1 : Sommaire des populations du puceron du soya par région pour 64 sites du réseau de surveillance pour la semaine débutant le 29 juillet Pour les champs qui atteignent le seuil d’alerte (250 pucerons/plant) et qui sont encore à un stade sensible (R1 à R4), il est recommandé d’augmenter la fréquence des dépistages aux 3 à 7 jours pour évaluer l’évolution des populations des pucerons et des ennemis naturels, le stade de croissance du soya ainsi que le stress causé aux plants. Si les populations de pucerons augmentent d’au moins 35 % lors de ces dépistages, Lire la suite
Grandes cultures, Avertissement No 18, 30 juillet 2024
30 juillet 2024
  POURRITURE À SCLÉROTES DANS LE SOYA : RISQUES MODÉRÉS À ÉLEVÉS DANS CERTAINES RÉGIONS, ÉVALUATION CHAMP PAR CHAMP NÉCESSAIRE T. Copley1, V. Samson2 et M.-É. Cuerrier2  1.  Chercheuse (CÉROM); 2. Agronome (MAPAQ)   Le niveau de risque d’apparition d’apothécies est en augmentation dans certaines régions. Il est nécessaire d’évaluer la situation champ par champ pour le soya qui n’a pas encore atteint le stade R4 (remplissage des gousses) et qui comporte plusieurs facteurs de risque (historique d’infestation, variété sensible, etc.). Si les 5 premiers cm de sol restent humides et que les rangs sont fermés à plus de 50 % depuis au moins une semaine, le risque est plus élevé. En effet, des rangs fermés empêchent le soleil et le vent d’assécher la surface du sol, ce qui a pour effet de favoriser la germination des sclérotes et l’émergence des apothécies. Si un champ a dépassé le stade R3 (premières gousses), le stade critique est dépassé et le niveau de risque d’infection est faible. Les tableaux suivants présentent les régions et les localités où les risques sont élevés ou modérés.   Risque élevé Centre-du-Québec Saint-Christophe-D'Arthabaska Princeville Sainte-Cécile-de-Lévrard Victoriaville Chaudière-Appalaches Beauceville Saint-Éphrem-de-Beauce Estrie Lawrenceville Saint-Georges-de-Windsor Lanaudière Saint-Michel-des-Saints Laurentides Ferme-Neuve Oka Brownsburg-Chatham Mirabel Papineau-Labelle Tremblant Mauricie Sainte-Geneviève-de-Batiscan Outaouais La Pêche Saint-André-Avellin   Risque modéré Capitale-Nationale Deschambault Cap-Tourmente Centre-du-Québec Saint-Louis-de-Blandford Sainte-Clotilde-de-Horton Chaudière-Appalaches East Broughton Estrie Stratford Lac Brome Laurentides Rivière-Rouge Mont-Laurier Arundel Mauricie Saint-Barnabé La Tuque Montérégie-Est Granby Dunham Mont-Saint-Hilaire Montérégie-Ouest Mont-Saint-Grégoire Outaouais Val-des-Monts Litchfield Rappelons que les modèles prévisionnels* pour la pourriture Lire la suite
Grandes cultures, Avertissement No 16, 23 juillet 2024
23 juillet 2024
POURRITURE À SCLÉROTES DANS LE SOYA : RISQUES EN AUGMENTATION DANS PLUSIEURS RÉGIONS, IMPORTANCE D’ÉVALUER LES RISQUES CHAMP PAR CHAMP T. Copley1, V. Samson 2, B. Duval2 et J. Breault2 1. Chercheuse (CÉROM); 2. Agronome (MAPAQ) L’apparition des apothécies de la pourriture à sclérotes est favorisée par des conditions fraîches (moins de 25 °C) et un sol humide en surface (premiers 5 cm). Les conditions des derniers jours et des jours à venir augmentent le risque d’apparition des apothécies dans plusieurs régions, particulièrement dans les champs où les rangs sont fermés. Un champ pourrait donc être à risque si le soya est en floraison (stades R1 à R3). En plus des observations d’apothécies de la semaine dernière dans les régions de Chaudière-Appalaches, des Laurentides, de l’Estrie et de l’Outaouais, des apothécies ont aussi été observées dans un champ dans la région de Laval, à Sainte-Marthe en Montérégie-Ouest, à Saint-Bruno-de-Montarville et deux champs à Saint-Damase en Montérégie-Est. Les apothécies ont été observées dans des champs dont les rangs sont fermés depuis au moins deux semaines. Les risques d’apparition d’apothécies sont présentement élevés pour les régions de Chaudière-Appalaches, de l’Outaouais et des Laurentides. Pour la région de l’Estrie, les risques sont élevés dans le secteur de Lawrenceville, et modérés pour Windsor et Stratford. Les secteurs de Victoriaville au Centre-du-Québec, de Cap-Tourmente dans la Capitale-Nationale et de Frelighsburg en Montérégie-Est sont aussi à risque élevé pour l’apparition des apothécies. Les risques sont modérés pour les secteurs de Sainte-Geneviève-de-Batiscan et de La Croche en Mauricie, de Saint-Hilaire et de Saint-Bruno-de-Montarville en Montérégie-Est, et de Saint-Grégoire en Montérégie-Ouest. Ces risques sont présents pour la période allant jusqu’au 28 juillet. Les risques étant en augmentation dans plusieurs régions, évaluez la situation champ par champ pour le soya qui n’a pas encore atteint le stade Lire la suite
Grandes cultures, Avertissement No 15, 19 juillet 2024
19 juillet 2024
Puceron du soya : intensifier le dépistage. Risque de pourriture à sclérotes en hausse dans certaines régions. VGOH : masses d'oeufs observées, c'est le temps de dépister; seuils et stratégies d'intervention. Cicadelle de la pomme de terre : luzerne et autres cultures à surveiller.   PUCERON DU SOYA : LE DÉPISTAGE DOIT S'INTENSIFIER DANS CERTAINS CHAMPS  S. Mathieu1, J. Saguez2, B. Duval1, S. Boquel2 et M.-E. Cuerrier1 1. Agronome (MAPAQ); 2. Chercheur (CÉROM) Pour la semaine débutant le 15 juillet, des pucerons du soya ont été observés dans la majorité des champs dépistés dans le cadre du RAP Grandes cultures, mais à des niveaux variables (0 à 540 pucerons par plants, voir tableau 1). Pour consulter les données par site, cliquez ici. Quelques champs situés en Montérégie-Est, dans le Centre-du-Québec et dans Lanaudière ont atteint le seuil d’alerte de 250 pucerons par plant, ce qui signifie qu’il est nécessaire d’intensifier le dépistage en visitant les champs aux 3 à 7 jours pour suivre l’évolution des populations. Le dépistage consiste à compter le nombre moyen de pucerons par plant sur au moins 20 plants, en notant l’abondance des ennemis naturels.   Tableau 1 : Sommaire des populations de pucerons du soya pour 62 sites du réseau de surveillance pour la semaine du 15 juillet 2024 Présentement, le stade physiologique du soya varie du stade végétatif à R4. Cliquez ici pour accéder à un guide sur les stades du soya. À partir du début de la floraison (R1) et jusqu’au stade des premières graines (R5), le soya peut subir des pertes de rendement si les deux conditions suivantes sont rencontrées :    Le seuil d’alerte de 250 pucerons par plant est atteint; La population de pucerons est en augmentation.  Toutefois, l’atteinte du seuil d’alerte ne signifie pas qu’un traitement insecticide doit être appliqué immédiatement, mais plutôt qu’un dépistage plus soutenu est nécessaire (tous les 3 à 7 jours). Lire la suite
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