Cette fiche technique regroupe toutes les informations nécessaires pour l'acquisition ou la récolte, la conservation et la procédure de lâcher pour deux espèces de coccinelles, soit la coccinelle convergente (Hippodamia convergens) et la coccinelle asiatique (Harmonia axyridis).

Bonjour à tous les acteurs du secteur de la serriculture maraîchère, Le virus du fruit rugueux brun de la tomate (ToBRFV) est une préoccupation majeure des producteurs de tomate au Québec et à travers la planète. Dans le cadre de son mandat de recherche en phytoprotection en serres maraîchères, le CRAM initie une enquête auprès des producteurs en serres au Québec afin d’évaluer l’ampleur de la problématique et identifier les facteurs de risques pour ainsi mieux outiller les producteurs face à cette nouvelle problématique phytosanitaire. Cette enquête sera tout à fait confidentielle pour les producteurs visités. Un échantillonnage doit être effectué idéalement à trois reprises au cours de l’année (mars, juillet et septembre) et un questionnaire rempli avec le producteur. Le questionnaire est en format excel (en pj) ou sur le web (https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSfDs_EPVeHqfF92CBm_x12z9iI4R-mj27J5r6vCcBW0a8v-Bw/viewform?usp=sharing). Les feuilles de tomate récoltées à chaque période doivent être envoyées au CRAM pour être par la suite analysées par le laboratoire de Philippe Constant à l’INRS. Lorsqu’une identification positive sera effectuée, le résultat pourra être transmis au producteur à sa demande. Deux façons de fonctionner sont proposées pour l’enquête : 1) Vous nous fournissez les coordonnées des producteurs intéressés à participer à l’enquête et le CRAM ira faire les échantillonnages et compléter le questionnaire ou 2) vous effectuez l’échantillonnage et la prise de données ; un montant de 150$ vous sera remis pour chaque producteur visité à chaque période visée. Pour de plus amples informations, vous pouvez contacter: Caroline Provost, cprovost@cram-mirabel.com; 450 434-8150 ou Geneviève Labrie, glabrie@cram-mirabel.com; 579 488-1896. Merci pour votre collaboration, Geneviève Geneviève Labrie, Ph. D., biologiste-entomologiste Chercheure en phytoprotection Chercheure associée U. Laval, Centre Sève et RQRAD glabrie@cram-mirabel.com Lire la suite

Les affiches sur les auxiliaires de lutte biologique contre les principaux ravageurs retrouvés en serre (aleurodes, pucerons, tétranyques, thrips, mouches noires) ont été mises à jour et sont maintenant disponibles. Elle recueillent une foule d'informations utiles dont le mode d'action, les méthodes d'application, les températures et photopériodes minimales tolérées et bien d'autres données. Lire la suite

Cette ligne directrice s’adresse aux agronomes qui offrent des services-conseils en culture en serre au Québec. Elle ne concerne que la fertilisation des cultures en serre tuteurées verticalement cultivées en plein sol. Elle vise à mieux outiller les agronomes dans l’élaboration de recommandations de fertilisation pour ces cultures et leur justification dans le cadre de l’élaboration de plans agroenvironnementaux de fertilisation (PAEF) et de bilans de phosphore. Lire la suite

Le virus du fruit rugueux brun de la tomate (ToBRFV) a été détecté pour la première fois en 2014, en Israël. Depuis, le virus a été trouvé dans plusieurs pays d'Europe, d'Amérique du Nord et d'Asie. Le ToBRFV peut considérablement réduire la productivité des cultures de tomate et la qualité marchande des fruits. Au Québec, sa présence a été confirmée pour la première fois en 2021, dans des serres de tomate. Le ToBRFV fait partie de la famille des Tobamovirus reconnus pour être hautement transmissibles par contact. Bien qu’inoffensif pour l'humain, il cause des pertes de rendement considérables sur les plants et les fruits. Même à l'extérieur de la plante-hôte, ce virus est persistant longtemps dans l'environnement, ce qui le rend difficile à éradiquer et a souvent pour conséquence la cession de la production de tomates sur un site, et ce, pour plusieurs années. Le virus peut se transmettre par les semences. Or il n’existe aucune certification, à ce jour, qui garantit l'absence de virus au niveau des lots de semences achetés. D'ailleurs, des chercheurs italiens ont détecté la présence du virus dans plusieurs lots testés de nombreux semenciers. Des études récentes ont démontré l'efficacité d'un trempage de semences, dans une solution d’hypochlorite de sodium (2,5 %), pour éradiquer le virus. Une solution d'eau de Javel aurait donc la capacité d'éradiquer le virus qui se trouve principalement à la surface du tégument. Les traitements à l'eau chaude, effectués pour contrer le chancre bactérien, autre maladie bactérienne redoutable dans cette culture, n'ont aucun effet sur ce virus. De nombreux producteurs de tomates de serre font déjà des traitements de semences à l'eau chaude pour lutter contre le chancre bactérien dans la tomate. Puisque le virus du fruit rugueux brun de la tomate est un nouvel ennemi aux conséquences catastrophiques, il est souhaitable que les producteurs de tomates de serre fassent maintenant également un traitement de semence contre ce virus. Dans ce Lire la suite