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Nouveau
17 mars 2023
AU RUCHER CETTE SEMAINE 17 mars 2023 Webinaire Le webinaire Le traitement estival de Varroa destructor : quand, comment et pourquoi? présenté par Laurence Plamondon, M.Sc., le 25 janvier dernier est maintenant disponible en rediffusion sur la page Youtube du CRSAD. La qualité des reines produites commercialement,
partie 2 Dans la première partie de la chronique, publiée la semaine dernière, nous avons vu que selon certaines expériences conduites par le Dr David R. Tarpy et son équipe aux États-Unis et par le Dr Medhat Nasr et son équipe en Saskatchewan, la qualité des reines produites par les éleveurs de reines demeure bonne. Tous deux ont cependant constaté beaucoup de variabilité au sein d’une même entreprise, ce qui fait que les apiculteurs reçoivent majoritairement des bonnes reines, mais qu’il y a quand même quelques reines moribondes qui se glissent dans les lots. Alors pourquoi les apiculteurs observent-ils autant de reines de moindre qualité ou avec une longévité réduite une fois les reines dans leur élevage? La réponse se situe avant ou après l’accouplement et la seconde partie de la conférence du Dr Tarpy permet d’en apprendre davantage. Les facteurs externes pour expliquer la qualité des reines Les raisons pour lesquelles les reines de bonne qualité finissent par mourir prématurément et devenir moribondes se situent à plusieurs niveaux : des facteurs chimiques, en lien avec la gestion des ruches et des facteurs environnementaux. Les facteurs chimiques L’exposition aux pesticides est un facteur bien connu dans la détérioration de la qualité des reines. Leur impact diffère cependant selon la route d’exposition. Par exemple, des ouvrières nourries avec du pollen contaminé vont produire des reines de moins bonne qualité, mais il n’y aura pas d’effet sur le nombre de reines produites. Par contre, si les reines sont élevées dans de la cire contaminée, le nombre de reines produites sera diminué, mais la qualité des reines restera bonne. L’exposition
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10 mars 2023
AU RUCHER CETTE SEMAINE 10 mars 2023 Vente de reines CRSAD Contrairement à l’année dernière, il n’y aura pas de reines de disponibles à la vente au CRSAD cette année. Les reines produites iront plutôt chez nos éleveurs de reines partenaires du projet de diffusion du programme de sélection de l’abeille CRSAD-ULaval.
De plus amples informations vous seront envoyées au cours de l’évolution de ce projet. Actualité scientifique: La qualité des reines produites commercialement Voici un résumé de la première partie de la conférence du Dr David R. Tarpy, présentée dans le cadre du Saskatchewan Bee Health Workshop, qui avait lieu le 8 mars 2023, en virtuel. Le Dr. Tarpy est professeur à l’université de Caroline du Nord Aux États-Unis, tout comme au Canada, la faible qualité des reines est citée comme étant l’une des principales causes de mortalités hivernales des colonies. De plus en plus d’observateurs sur le terrain rapportent que les reines vivent moins longtemps qu’avant et que leur qualité a diminué. Qu’en est-il réellement? Quels sont les critères qui font en sorte qu’une reine sera de bonne qualité? Longévité des reines Capture d'écran de la présentation du Dr Tarpy La longévité moyenne des reines de Saskatchewan sont de 25,8 mois (Guzman-Novoa et al, 1998), tandis que des données plus récentes par Tarpy et al (2005) indique une longévité moyenne des reines de 10,7 à 11,8 mois, en fonction de la race d'abeille. La qualité de la reine peut être mesurée par plusieurs critères, soit les critères physiques, la qualité de l’insémination et la qualité de l’accouplement. Critères physiques de la reine Les critères physiques de la reine comprennent la taille de sa tête, de son abdomen, le nombre d’ovarioles contenues dans les ovaires, ses niveaux de vitellogénine et le parasitisme. En général, plus une reine est grosse, meilleure est sa qualité. La taille de sa tête est aussi corrélée positivement avec la taille de son abdomen. Les ovarioles
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07 mars 2023
Cette page regroupe le contenu éducatif qui a été élaboré par le ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec (MAPAQ) et ses collaborateurs du réseau apicole au sujet de Varroa destructor. Fiche d'information sur la biologie et épidémiologie du varroa Document synthèse d’information sur Varroa
destructor pour mieux comprendre cet ennemi avec lequel tous les apiculteurs québécois doivent composer. Calendrier saisonnier des interventions pour le contrôle de la varroase Ce bref document présente le calendrier des interventions nécessaires au contrôle de la varroase au cours d'une saison ainsi qu'une brève description des différentes options de traitement. Version revue en 2019. Contrôle de la varroase dans un contexte de lutte intégrée Ce guide complet décrit et compare les différentes méthodes de dépistage, de traitement et de contrôle (méthodes physiques et chimiques) de la varroase. Version revue en 2020. Test de Pettis - Pour la détection de la résistance du Varroa destructor au fluvalinate, au coumaphos ou à l'amitraze Le test de Pettis peut servir à déterminer s’il y a une résistance des acariens Varroa destructor lorsqu’un rucher ne semble plus répondre à un traitement chimique au coumaphos (Checkmite+MC), au fluvalinate (ApistanMC) ou à l’amitraze (ApivarMD). Ce document décrit la marche à suivre pour réaliser ce test.
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27 février 2023
Cette page regroupe le contenu éducatif qui a été élaboré par le ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec (MAPAQ) et ses partenaires, dont le Centre de recherche en sciences animales de Deschambault (CRSAD), au sujet du petit coléoptère des ruches (PCR). Aethina tumida, ou le petit coléoptère
de la ruche (PCR), est un ravageur des colonies d’abeilles présent au Québec de façon sporadique depuis 2008. Les dommages potentiels qu’il peut causer en entreprise sont évitables dans la majorité des cas, à condition de rester vigilant, d’apprendre à le reconnaitre dans les ruches, de se familiariser avec son cycle de vie et de mettre en place des mesures de prévention et de contrôle dans les ruchers et les mielleries. Bulletin zoosanitaire du RAIZO - Petit coléoptère de la ruches (Aethina tumida) Bulletin zoosanitaire du Réseau d'alerte et d'information zoosanitaire (RAIZO) du MAPAQ faisant le point sur le Petit coléoptère de la ruche (PCR)(Æthina tumida) : description, historique, dommages, surveillance et inspection, prévention et traitement. Fiche d'identification du petit coléoptère de la ruche Fiche visuelle réalisée par le MAPAQ en collaboration avec les Apiculteurs et Apicultrices du Québec (AADQ) pour aider l'apiculteur à identifier le PCR et à le différencier des autres insectes communément retrouvés dans les ruches. Prévention et contrôle du petit coléoptère de la ruche (PCR) au Québec Guide complet préparé par le CRSAD résumant les éléments-clefs à connaître et à mettre en place dans les entreprises apicoles pour lutter contre le petit coléoptère de la ruche. Aethina tumida, le petit coléoptère de la ruche - Prévention et contrôle par l'adoption de bonnes pratiques apicoles Document d'information développé par les AADQ en collaboration avec le CRSAD et le MAPAQ sur la prévention et le contrôle du petit coléoptère de la ruche (PCR)
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15 février 2023
AU RUCHER CETTE SEMAINE 13 janvier 2023 Webinaire Un rappel que le webinaire Le traitement estival de Varroa destructor : quand, comment et pourquoi sera présenté par Laurence Plamondon mercredi le 25 janvier 2023 à 19h. Le webinaire ne sera pas disponible pour réécoute immédiatement après sa diffusion, donc assurez-vous
de l’écouter en direct! Il est encore temps de s’inscrire en cliquant ici. Actualité scientifique Un vaccin révolutionnaire (?) contre la loque américaine Dans les derniers jours, les médias ont abondamment parlé d’un nouveau vaccin contre la loque américaine produit par la compagnie Dalan Animal Health. Celui-ci a été approuvé pour la commercialisation par le Département américain de l’agriculture (USDA). Voici quelques éléments qui vous aideront à mieux comprendre ce sujet d’actualité. La loque américaine est une maladie du couvain causée par la bactérie Paenibacillus larvae et affecte les larves des abeilles après l’ingestion des spores. Les larves âgées de 24 à 48h sont les plus susceptibles à l’infection. Lorsque les spores atteignent l’intestin de la larve, elles germent et se multiplient, causant sa mort. Chaque larve infectée peut produire jusqu’à 2 millions de spores, qui sont par la suite disséminées dans la ruche par les abeilles nettoyeuses. Il ne faut que 10 spores pour infecter une larve saine. Les antibiotiques qui peuvent être utilisés pour le traitement de cette maladie (l’oxytétracycline par exemple), sont donnés une fois que les signes cliniques sont visibles dans la ruche. Ils ne permettent pas de guérir la maladie, ni de détruire les spores (qui sont ultra résistants, en passant!), mais seulement d’empêcher la croissance et la multiplication de la bactérie – et donc de «camoufler» les signes cliniques. Le meilleur moyen à ce jour pour enrayer cette maladie hyper contagieuse est de brûler les colonies atteintes. Outre l’adoption de bonnes pratiques apicoles et l’utilisation d’abeilles hygiéniques, il n’existe pas
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15 février 2023
AU RUCHER CETTE SEMAINE 16 décembre 2022 Journée d’échange sur les bonnes pratiques en pollinisation Le 14 décembre dernier avait lieu la journée d’échange sur les bonnes pratiques en pollinisation. Une centaine de personnes étaient présentes dans la salle de conférence à Drummondville, ainsi qu’une cinquantaine de personnes
qui assistaient en webdiffusion. L’objectif de cette journée était de présenter la réalité de production des principaux acteurs de la pollinisation, soit les apiculteurs, les producteurs de bleuets et les producteurs de canneberges, afin de favoriser la communication et les échanges entre ces secteurs. Les impressions récoltées « à chaud » pendant et après l’événement étaient très positifs. Les données officielles du résultat du sondage d’appréciation mené par le CRAAQ permettront (je l’espère!) de confirmer ces rumeurs. Un résumé des conférences présentées lors de cette journée sera publié dans le numéro d’hiver 2023 de la revue l’Abeille. Restez à l’affut! Actualité scientifique: les abeilles vivent moins longtemps maintenant qu’il y a 50 ans En recherche, on utilise fréquemment les abeilles en cagette afin de documenter l’effet de différentes maladies, produits ou stresseurs. Il peut s’agir, par exemple, de produits destinés à traiter les maladies des abeilles ou encore de pesticides. L’utilisation des cagettes est souvent une première étape pour observer l’effet de ces différents produits sur les individus, avant de poursuivre la recherche à l’échelle de la colonie. L’utilisation des cagettes est une solution économique qui permet de mieux contrôler les paramètres environnementaux (température, humidité, etc.) et les doses qui sont données aux abeilles. Abeilles en cagettes © Marie-Lou Morin Depuis les années 1970, les protocoles de soins aux abeilles se sont raffinés en identifiant par exemple, les paramètres d’humidité et de température optimaux pour les abeilles, ainsi que les éléments qui devraient composer une diète idéale. Un environnement
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06 décembre 2022
AU RUCHER CETTE SEMAINE 9 décembre 2022 Webinaire! Le troisième webinaire de la saison sera présenté par Laurence Plamondon, professionnelle de recherche au CRSAD. Il sera présenté le 25 janvier 2023, à 19h. Pour vous inscrire, c’est ici. Le traitement estival de Varroa destructor : quand, comment et pourquoi. Le parasite
Varroa destructor est la plus grande menace pour la santé de l’abeille mellifère. Malgré la lutte intégrée actuelle, les apiculteurs sont victimes de mortalités hivernales importantes. Il est évident qu’il faut revoir la gestion de ce parasite qui s’effectue traditionnellement au début de l’automne soit après la production des abeilles d’hiver qui assurent la survie de la colonie jusqu’au printemps suivant. Cependant, l’application de traitements acaricides estivaux a été peu étudiée en régions tempérées et peu d’options sont disponibles au Canada sans risque de contamination du miel. Le développement d’un nouveau traitement d’été à base d’acide oxalique semble être une voie intéressante afin de combler ces lacunes, mais où en sont les recherches à ce sujet et quels sont les impacts d'un tel traitement sur les performances, les virus et la mortalité hivernale des colonies? Pupes d’abeilles et varroas dans les alvéoles © Laurence Plamondon La rediffusion du webinaire sera disponible sur la page Youtube du CRSAD, MAIS À UNE DATE ULTÉRIEURE SEULEMENT. Les participants inscrits seront avisés par courriel lorsqu'il sera disponible. Pour ne rien manquer sur le traitement estival du varroa, assistez à ce webinaire en direct! Bulletin rédigé par Laurence Plamondon, professionnelle de recherche | CRSAD et par Martine Bernier, responsable du transfert technologique et de la formation en apiculture | CRSAD
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18 novembre 2022
Qu’est-ce que les comportements hygiéniques peuvent apporter à l’apiculture québécoise? Le super-organisme qu’est la colonie d’abeilles opte de stratégies fascinantes pour combattre les parasites et pathogènes qui la menacent. Par exemple, les comportements hygiéniques ont fortement été étudiées dans les dernières années
pour leur potentiel dans la lutte intégrée à plusieurs maladies puisqu’on peut assez facilement les mesurer et qu’ils sont héritables (transmissibles de génération en génération). Bien qu’ils soient intéressants à étudier, les mécanismes et la terminologie peuvent parfois être complexes à interpréter et appliquer concrètement au monde de l’apiculture. Venez en apprendre plus sur les différents comportements hygiéniques de l’abeille et les perspectives qu’ils apportent à l’apiculture québécoise! Présenté par Marie-Lou Morin, M.Sc. Cliquez sur le bouton en bas de page pour le visionner, ou cliquez ici. Voici quelques ressources complémentaires: Site web du Centre de recherche en sciences animales de Deschambault : https://crsad.qc.ca/ Site web du laboratoire de Pierre Giovenazzo: https://www.giovenazzolab.com/ Consulter le mémoire de maîtrise de Marie-Lou: https://corpus.ulaval.ca/entities/person/08ef37cc-e294-4ae0-9e72-e5cdcf617fee
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10 novembre 2022
AU RUCHER CETTE SEMAINE 18 novembre 2022 Mise en banque des reines : guide et webinaire! La mise en banque des reines pour leur conservation pendant l’été et l’hiver vous intéresse? Voici deux ressources pertinentes sur le sujet. Guide to honey bee queen banking Ce guide pratique sur la mise en banque
des reines est publié par le Project Apis m. Plusieurs experts apicoles ont contribué à sa rédaction, dont Andrée Rousseau, chercheure apicole au Centre de recherche en sciences animales de Deschambault (CRSAD). Le guide contient beaucoup d’informations utiles et pratiques, mais est disponible en anglais seulement. Vous pouvez le consulter et le télécharger ici : https://www.projectapism.org/honey-bee-queen-banking.html Deuxième webinaire de la saison! Le second webinaire de la saison vous sera présenté par Andrée Rousseau, M.Sc, chercheure en sciences apicoles, CRSAD. Joignez-vous à nous jeudi le 8 décembre 2022, de 19h à 20h. Pour vous inscrire, cliquez ici. Andrée Rousseau avec sa banque de reines © Chantal Srivastava La banque de reines L’accès à des reines de qualité est à la base du succès en apiculture. Le maintien d’un nombre élevé de reines en une seule colonie, appelée banque de reines, est une technique utilisée pour conserver des reines durant la saison apicole en attendant les conditions idéales pour les introduire en colonies. Des banques de reines peuvent également servir à maintenir des reines produites en fin de saison tout l’hiver afin de les utiliser au printemps avant la disponibilité des premières reines locales. Ce webinaire présentera les différentes étapes de réalisation et de maintien d’une banque de reines, les points critiques à maîtriser, le matériel utilisé, l’impact sur la physiologie et la qualité de la reine ainsi que les projets de recherche en cours. Vous ne pouvez pas être en direct avec nous? Pas de problème! Ce webinaire sera enregistré et disponible en rediffusion sur la page
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10 novembre 2022
AU RUCHER CETTE SEMAINE 11 novembre 2022 Un automne chaud… Y a-t-il quelque chose à faire avec les ruches? Les températures anormalement élevées des dernières semaines peuvent amener plusieurs questionnements quant à la gestion des ruches. Faut-il les nourrir davantage? Faut-il enlever la protection hivernale
si elle est déjà mise? Faut-il inspecter les ruches et vérifier si un essaimage se prépare? La réponse à toutes ces questions est… NON. La clef pour un hivernage réussi, c’est d’abord et avant tout une bonne préparation automnale. Il n’y a pas lieu de s’inquiéter si les 3 conditions suivantes sont respectées : Mise en hivernage de ruches viables, c’est-à-dire : avec une reine pondeuse fonctionnelle; avec une population suffisamment forte (plus de 6 cadres d’abeilles adultes en novembre, pour une ruche à 1 hausse); Nourrissage correctement fait: Quantité suffisante : 22-25 litres de sirop 2:1 pour une ruche à 1 hausse; Suffisamment tôt pour que les abeilles aient terminé de conditionner le sirop (fin du nourrissage à la fin septembre au maximum); Colonie saine et varroa sous contrôle, en ayant fait les traitements nécessaires à l’été et à l’automne, selon les résultats du dépistage. Un rucher préparé pour l’hiver © Martine Bernier Cependant, voici quelques petits bémols à apporter : Avec les températures chaudes, c'est possible que la colonie soit plus active et qu’elle ait consommé davantage de sirop (il n’y a pas vraiment de nectar disponible dans l’environnement pour combler la différence). Il est trop tard pour nourrir maintenant, car la température risque de diminuer rapidement dans les prochains jours et les abeilles n’auront pas le temps de bien conditionner le sirop. Il faudra alors vérifier les réserves de sirop un peu plus tôt ce printemps. Il est aussi possible d’ajouter du fondant sur le dessus des cadres dès cet automne si les ruches semblent légères. Il est aussi possible qu’il y ait une petite reprise de ponte dans
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