Mme Rocha explique les mesures basées sur l'animal représentent un outil prometteur et peu coûteux favorable à la promotion du bien-être animal, qui a un impact important sur la santé animale.  Cette conférence est également disponible en vidéo. Présentation PowerPoint (format PDF) de la conférence présentée lors du Colloque scientifique en production porcine et avicole, en octobre 2022. Lire la suite

Le bien-être animal est l’un des plus grands défis de l’agriculture au 21e siècle et un sujet de discussion récurrent parmi les éleveurs, l’industrie et les consommateurs, en raison de la reconnaissance de son lien avec les aspects de santé, de durabilité et d’éthique dans la production. Lors des dernières décennies, l’accent a été mis sur l’élaboration des différents programmes d’assurance qualité et de bien-être des porcs, ce qui a augmenté la recherche des informations scientifiques et appliquées sur les principaux enjeux et forces du secteur porcin québécois liés à l’amélioration des soins offerts aux animaux de production. Lire la suite

L'industrie de la production porcine est en perpétuelle mutation, faisant face à des ajustements nécessaires en réponse aux variations conjoncturelles et structurelles auxquelles elle est soumise. Les défis liés à l'abattage, aux marchés, à la pression sur la main-d'oeuvre et aux liquidités représentent quelques-uns des facteurs qui ont émergé au sein de cette filière. En 2021, les productrices et producteurs porcins québécois étaient regroupés au nombre de 420 entreprises. Ces dernières ont déclaré au programme d’Assurance stabilisation des revenus agricoles (ASRA) près de 265 000 truies et produisent plus de 700 millions de kilogrammes de porc vendus par année. Les entreprises de la filière québécoise emploient plus de 30 000 personnes et génèrent plus de 3 milliards de dollars en retombées économiques. Avec l’étude Porcelets et Porcs 2022 terminée, cela permettra aux acteurs du secteur d’avoir un résultat complet sur la réalité des entreprises porcines québécoises. Cette étude soutient donc les productrices et les producteurs dans l’élaboration de leurs stratégies d’affaires ainsi que La Financière agricole du Québec (FADQ) dans la révision du programme ASRA. Ainsi, depuis sa création au début des années 2000, notre organisation a soutenu fièrement divers secteurs de l'agriculture et de l'agroalimentaire québécois. Notre objectif est de fournir une analyse détaillée, objective et représentative des éléments liés aux coûts de production des entreprises, ainsi que de l'environnement dans lequel elles opèrent. Ces travaux ont pu voir le jour grâce à l'engagement de toute l'équipe du CECPA, et bien entendu, à la collaboration précieuse des producteurs et productrices rencontrés sur leurs exploitations et au sein des comités de travail. Nous exprimons notre gratitude à tous pour leur contribution essentielle à l'élaboration de cette étude. Bonne lecture ! L’équipe de projet, Lire la suite

Le groupe de travail canadien sur le bien-être animal a révisé les normes biologiques des différentes productions animales ( laitière, viande bovine, ovine et caprine, porcine, avicole ) dans l'optique d'améliorer le bien-être des animaux. De nombreuses normes ont été changées, bonifiées ou ajoutées. Ces recommandations ne sont pas obligatoires mais elles ont été édictées dans un but éducatif d'amélioration et sont basées sur des références scientifiques. Elles sont en anglais mais devraient être traduites sous peu. Le groupe de travail a aussi produit des bulletins d'information (factsheets) sur plusieurs sujets que vous trouverez sur ce même lien. Lire la suite

QUESTION : J’aurais souhaité que vous m’apportiez quelques éclaircissements concernant le document `` Valeurs références pour les volumes et pour les concentrations d’éléments fertilisants en production porcine CRAAQ 2007`` et plus précisément sur les coefficients d’inventaire (IM), présentés au tableau de la page 5. Pour le porcelet sevré en bande, celui-ci est de 0,99. Si je considère la définition donnée en page 3, celle-ci se lit comme suit : ``L’inventaire moyen annuel s’obtient en calculant le nombre total de jours d’occupation du bâtiment d’élevage par chaque porc de l’élevage par période de 365 jours et tient compte des vides sanitaires et des mortalités. Ainsi, l’unité d’inventaire (UI) exprime des informations par unité d’inventaire moyen annuel``. Pour les élevages de mes clients, l’application de ce coefficient avec le nombre de place-porcelet n’exprime malheureusement pas la réalité de l’UI. Les élevages en bandes varient légèrement, mais ont tous sensiblement des UI qui se rapprochent de l’exemple suivant : (L’exemple ne tient pas compte des mortalités) Pouponnière fictive de 100 places IM= ((100 porcelets * 50 jours) + (100 porcelets * 51 jours) + (100 porcelets * 49 jours) + (100 porcelets * 51 jours) + (100 porcelets * 49 jours) + (100 porcelets * 50 jours) + (100 porcelets * 25 jours) = 32500 jours-porcelet/365 jours = 89,04 porcelets Donc, pour 100 places de pouponnière, l’UI est de 89 porcelets et le coefficient associé serait de 0,89. Si on applique ce coefficient sur 365 jours, on obtient le nombre de jours de présence dans le bâtiment, soit 325 jours, ce qui donne 40 jours de vide sanitaire ou une moyenne de 6,15 jours de vide par lot. Si ma compréhension de la façon de calculer le coefficient d’IM est bonne. Je me pose la question suivante : qu'est-ce qui expliquerait un coefficient IM de 0,99 pour les porcelets en bande ? Selon ce coefficient, nous aurions donc moins de 4 jours de vide sanitaire annuellement. Il semble peu probable que la moyenne Lire la suite