Les Producteurs de légumes de transformation du Québec (PLTQ) ont formulé des engagements au Plan d'agriculture durable (PAD) qui reposent sur le transfert de connaissances et l'accompagnement. La démonstration technique de systèmes efficaces et la mise en exemple de fermes performantes seront des moyens forts de transfert. Cette démarche de transfert est en lien avec un objectif du PAD « Améliorer la santé et la conservation des sols et la biodiversité ». Pour atteindre cet objectif, l’accompagnement et la coordination des entreprises utilisant des techniques de protection des sols tels les couverts végétaux et la réduction du travail de sol, faciliteront le transfert de ces techniques sur au moins 6 entreprises en Montérégie, dans Lanaudière et dans le Centre-du-Québec. L'adoption de pratiques culturales comme l'implantation de cultures de couverture et l'utilisation d'engrais verts diminuant la vulnérabilité des sols est au coeur du projet. Les objectifs sont 1) réaliser une enquête sur les pratiques implantées sur les entreprises participantes sur la thématique des engrais verts, 2) valoriser les méthodes de protection des sols ciblées par les producteurs dans trois légumes de transformation soit le pois, le haricot et le maïs sucré, 3) Appuyer les entreprises dans leur démarche afin de faciliter l'appropriation et l'intégration des techniques ciblées pour chacune des cultures, le tout en conformité avec les critères de qualité et de rendement souhaités par les acheteurs, et 4) concevoir et réaliser des activités de transfert de connaissances. Ce projet sera réalisé conjointement par une équipe composée d’intervenants du CETAB+, des PLTQ et de Nortera. Les résultats visés par l’engagement des PLTQ pour la mise en oeuvre du PAD sont les suivants : 1) sensibiliser au moins 25 entreprises à l’importance d’adopter des techniques de protection des sols tels les couverts végétaux, et 2) d'amorcer l’utilisation d’engrais verts et de cultures de couverture sur 10 % des superficies Lire la suite

Conférence prononcée dans le cadre des journées horticoles et grandes cultures 2024 tenues à Saint-Rémi, sous le thème grandes cultures biologiques

Conférence prononcée dans le cadre des journées horticoles et grandes cultures 2024 tenues à Saint-Rémi, sous le thème adaptation aux changements climatiques en grandes cultures  

Le Plan d'Agriculture Durable (PAD) vise à accélérer l'adoption de pratiques agroenvironnementales responsables et performantes afin de répondre aux préoccupations des acteurs du milieu agricole et des citoyens. Plusieurs objectifs agroenvironnementaux sont visés par le PAD dont l’amélioration de la gestion des matières fertilisantes. En lien avec cet objectif, le PAD cible une réduction de 15 % des apports de fertilisants azotés sur les superficies en culture de la province. De la sorte, les fédérations régionales de l'UPA de la Mauricie, de Lanaudière, et du Saguenay-Lac-Saint-Jean se sont engagées à sensibiliser les producteurs et productrices agricoles sur les bonnes pratiques agroenvironnementales à adopter à la ferme pour améliorer la gestion des matières fertilisantes (synthèse et organique), notamment par la mise en place d’une campagne de sensibilisation. Cette campagne a consisté à sensibiliser les producteurs, individuellement et collectivement, sur différents sujets ayant tous un impact au niveau de l’azote : Mieux utiliser les sources d’engrais, autant organiques que minérales, pour limiter les pertes d’azote. Informer de l’impact de la santé des sols et comment l’améliorer.  Utiliser précisément les cultures de couvertures et les intercalaires.  Mettre de l’avant la pertinence des outils d’aide à la décision, tels que l’outil Nitrachek, ou bien le test de coton. Bref, en d’autres mots, ce projet vise à optimiser l’utilisation de l’azote sur les terres agricoles. Livrables d'un projet financé dans le cadre du Plan d'agriculture durable.   Lire la suite

Conférence donnée par Greg Judy, producteur, conférencier et auteur, Green Pastures Farm lors de la Journée des élevages au pâturage du 22 novembre 2024 à Coaticook. La présentation sera disponible avec la traduction française sur la chaîne YouTube du MAPAQ.  

Conférence prononcée dans le cadre des journées horticoles et grandes cultures 2023 tenues à Saint-Rémi, sous le thème horticulture biologique.

Conférence prononcée dans le cadre des journées horticoles et grandes cultures 2023 tenues à Saint-Rémi, sous le thème horticulture biologique.

Minimiser la perturbation du sol permet d’améliorer sa structure, de favoriser la biodiversité microbienne et de renforcer la résilience des systèmes agricoles. Ce texte met en lumière les bénéfices du semis direct, des cultures de couverture ou encore de la gestion prudente du bétail, en s’appuyant sur l’exemple inspirant de Bla-Kar Farms en Ontario. En réduisant le travail du sol, on protège une ressource précieuse tout en limitant l’érosion, la perte de matière organique et les émissions de carbone. Le texte souligne également le rôle essentiel des microorganismes du sol, notamment les mycorhizes, dans le fonctionnement des agroécosystèmes. Lire la suite

On évalue au Québec à 2,3 Mha (1,4 %) et en Ontario à 7,8 Mha (7,2 %), les superficies de sol qui ont un bon potentiel agricole. Les changements climatiques vont probablement conduire à une intensification de la production agricole sur les superficies actuelles et aussi à une expansion de l’agriculture dans des régions où le climat actuel ne la permet pas. Cette intensification de l’utilisation des terres conduira inévitablement à une minéralisation accrue de la matière organique des sols ainsi qu’à une dégradation de la structure et de la santé des sols. Le ruissellement et l’érosion des sols (sédiments, nutriments et pesticides) vers les cours d’eau ainsi que les émissions de gaz à effet de serre risquent de fortement augmenter, tandis que l’impact sur la productivité des cultures reste incertain. Il importe donc d’anticiper la nature et l’étendue de l’évolution de la santé des sols et de mettre en place les pratiques de conservation des sols qui permettront d’atténuer ces impacts et d’assurer la productivité des sols. Objectifs et axes de recherche du projet d'étude Le projet visait à mieux comprendre l’évolution et la variabilité spatiale des indicateurs de santé des sols sous l’effet des CC et à valider les pratiques de conservation des sols qui permettront d’atténuer les impacts des CC et d’assurer la productivité des sols agricoles du Québec et de l’Ontario. Pour réaliser ces objectifs, la recherche a été menée en trois axes : 1. Développer un modèle prédictif de l’évolution de la matière organique en utilisant des bases de données d’analyse de sols, du climat et de l’affectation des terres et en utilisant différentes approches de modélisation par apprentissage machine à l’échelle des provinces; 2. Développer et spatialiser un index de santé des sols, basé sur des données historiques de propriétés des sols, à partir desquels les risques de dégradation des sols sous l’effet des changements climatiques seront quantifiés et cartographiés; 3. Mesurer avec des essais Lire la suite