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Employés surtout en agriculture partout dans le monde, certains pesticides entraînent des coûts élevés pour l’environnement. En 1987, le Programme des Nations Unies pour l’environnement(PNUE) s’attaquait aux substances appauvrissant la couche d’ozone, dont le bromure de méthyle (BM), en établissant le Protocole de Montréal. Le but était clair : l’élimination complète de ce pesticide de l’industrie. En dépit de ses effets néfastes pour la couche d’ozone, les producteurs américains utilisent encore le BM à grande échelle comparativement à leurs homologues canadiens. Il se retrouve dans plusieurs productions horticoles comme la tomate de champ, la laitue, la fraise, etc. Les normes canadiennes d’utilisation de pesticides sont plus rigoureuses à l’égard de l’utilisation du BM, ce qui pose un énorme problème aux producteurs locaux et particulièrement québécois qui sont obligés de faire usage de produits à moindre risque pour l’environnement et la santé humaine et qui prennent en considération l’impact sur la couche d’ozone. Les frais liés à l’utilisation de ces produits de rechange ainsi que leur efficacité limitée comparativement au BM représentent une contrainte supplémentaire pour nos producteurs.
Organisation : Conseil québécois de l'horticulture
Auteur(s) : Salah Zoghlami, agr., M.Sc.
Date de publication : 29 juillet 2010
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