
Des premiers papillons de la pyrale du maïs ont été capturés dans des pièges à phéromone dans le réseau de piégeage sur deux sites en Montérégie, un site en Estrie et un site au Centre-du-Québec dans les derniers jours. Ces premières captures, combinées avec l’accumulation des degrés-jours, nous indiquent qu’on peut prévoir que :
- Montérégie, Laval et les municipalités hâtives de Lanaudière et des Basses-Laurentides : les premières pontes et observations de masses d’œufs devraient commencer vers le 13 juin et les premières larves devraient être actives à partir du 18 juin.
- Municipalités hâtives du Centre-du-Québec, de l’Estrie, de la Mauricie, de l’Outaouais et les municipalités tardives de Lanaudière et des Basses-Laurentides : les premières pontes et observations de masses d’œufs devraient commencer vers le 19 juin et les premières larves devraient être actives à partir du 24 juin.
- Capitale-Nationale et Chaudière-Appalaches : les premières pontes et observations de masses d’œufs devraient commencer vers le 23 juin (début du dépistage) et les premières larves devraient être actives à partir du 28 juin.
La 1re génération de la pyrale bivoltine est peu préoccupante à cause de la faible survie hivernale et des très faibles populations de ce ravageur dans les dernières années. Les introductions de trichogrammes devraient débuter dans les jours précédant le début de la ponte; elles sont en cours en Montérégie depuis la dernière semaine. Les champs qui sont à surveiller sont ceux ayant les caractéristiques suivantes :
- Avec paillis de plastique et/ou sous bâches;
- Les champs semés tôt;
- Les champs semés sur un retour ou près d’un retour de maïs sucré tardif infesté par la 2e génération de la pyrale bivoltine l’année dernière.
Lors de la période de ponte de la pyrale, les plants de maïs commencent à être vulnérables à partir du stade 6 à 8 feuilles. N’hésitez pas à consulter la fiche technique Pyrale du maïs pour plus d’information sur ce ravageur.
Papillon de la pyrale du maïs
Photo : Y. Auger, agr. (MAPAQ)
Toute intervention envers un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des pesticides et de leurs risques. |
