Accumulation d'eau dans les champs : pertes à prévoir. Insectes : punaise terne stable, pucerons en légère augmentation, début d'activité de l'altise à tête rouge (Capitale-Nationale). Maladies : moisissure grise faible, pourritures blanche et basale stables, arrivée localisée du mildiou (Montérégie-Ouest), maintien des mesures contre la tache bactérienne.
RÉSUMÉ MÉTÉOROLOGIQUE et RISQUES ASSOCIÉS
Dans la dernière semaine (6 au 12 juillet), le temps chaud et humide s'est poursuivi dans toutes les régions. Des fortes précipitations et de violents orages se sont abattus sur plusieurs secteurs. À la suite des épisodes de pluie, les sols de plusieurs champs sont saturés en eau. On constate des dommages d’érosion du sol, des problèmes d’écoulement d’eau et, dans certains cas, des inondations. L’accumulation en eau causera probablement de l’asphyxie racinaire dans certaines cultures. Les dommages restent encore à évaluer dans plusieurs champs et des pertes importantes sont à prévoir pour plusieurs producteurs agricoles. L’accès aux champs est présentement limité et certaines opérations pourraient être retardées.
AVANCEMENT DES SEMIS ET DES PLANTATIONS
Les récoltes et les plantations de laitues se poursuivent dans toutes les régions.
INSECTES
Punaises
Les populations de punaise terne sont stables et on observe principalement des adultes. Quelques dommages ont été signalés en Montérégie-Ouest. L’activité du ravageur est faible, car les conditions actuelles ne sont pas favorables. Il y a eu tout de même des interventions par endroits.
Dans la Capitale-Nationale, un peu plus d’adultes ont été observés, mais il n'y a toujours pas de nymphes ni de dommages notables qui sont rapportés. Il n’y a pas de traitement fait ou prévu dans cette région pour le moment.
Dans la Capitale-Nationale, un peu plus d’adultes ont été observés, mais il n'y a toujours pas de nymphes ni de dommages notables qui sont rapportés. Il n’y a pas de traitement fait ou prévu dans cette région pour le moment.
Pucerons
Les populations sont en légère augmentation dans toutes les régions. Quelques interventions ciblées ont été effectuées en Montérégie dans les laitues en début de pommaison. Dans la majorité des cas, les pucerons observés (différentes espèces) ne sont pas des pucerons de la laitue. Le puceron de la laitue (Nasonovia ribisnigri) est particulièrement à surveiller, puisqu’il colonise le cœur du plant.
Pour plus d’information sur les espèces de pucerons, veuillez consulter le Guide d’identification des pucerons dans les cultures maraîchères au Québec.
Altises à tête rouge
Un début de l’activité des altises à tête rouge a été rapporté dans la Capitale-Nationale, mais elles ne causent pas de dommage significatif pour le moment.
MALADIES
La moisissure grise (Botrytis cinerea) reste plutôt faible et les symptômes sont seulement localisés à la base des plants, en Montérégie et dans la Capitale-Nationale.
Les cas de pourriture blanche (Sclerotinia minor et S. sclerotiorum) et de pourriture basale (Rhizoctonia solani) sont stables dans toutes les régions. Cependant, l’incidence de la pourriture basale est encore importante en Chaudière-Appalaches.
Les cas de pourriture blanche (Sclerotinia minor et S. sclerotiorum) et de pourriture basale (Rhizoctonia solani) sont stables dans toutes les régions. Cependant, l’incidence de la pourriture basale est encore importante en Chaudière-Appalaches.
Maladie foliaire
Le mildiou a fait son apparition en Montérégie-Ouest, mais de manière faible et localisée. On retrouve les taches symptomatiques et le duvet caractéristique sur les feuilles basales, particulièrement dans les romaines près de la maturité. Les régies fongicides sont débutées dans quelques champs affectés et adjacents.
Tache bactérienne
Maintenir les mesures de lutte contre la propagation de la tache bactérienne, puisque les conditions actuelles sont favorables. Éviter l’irrigation par aspersion et la circulation de la machinerie et des employés dans le champ lorsque le feuillage est mouillé.
| Toute intervention envers un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des pesticides et de leurs risques. |
Cet avertissement a été rédigé par Katie Blondeau, agronome (MAPAQ), en collaboration avec Roger Francis Bioka-Kiminou, agronome. Pour des renseignements complémentaires, vous pouvez contacter le secrétariat du RAP. Édition : Marianne St-Laurent, agr., M. Sc. et Lise Bélanger (MAPAQ). La reproduction de ce document ou de l’une de ses parties est autorisée à condition d’en mentionner la source. Toute utilisation à des fins commerciales ou publicitaires est cependant strictement interdite.
