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Cultures maraîchères et fruitières en serre, Avertissement No 4, 7 juillet 2025

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07 juillet 2025
  UN PREMIER CAS DE CLADOSPORIUM CLADOSPORIOIDES, SUIVI D'UN DEUXIÈME CAS DE CHRYSODEIXIS INCLUDENS, ONT ÉTÉ RAPPORTÉS DANS DES SERRES DE TOMATES   Un cas de Cladosporium cladosporioides a été rapporté cette semaine, en Montérégie, et confirmé par le Laboratoire d’expertise et de diagnostic en phytoprotection (LEDP) du MAPAQ. Les plantes affectées présentent des symptômes similaires à ceux causés par la moisissure olive (voir photos 1 et 2), notamment des taches jaune clair sur la face supérieure des feuilles, accompagnées d’une sporulation de couleur vert olive foncé sur la face inférieure correspondante.   Photos 1 et 2 : Symptômes de Cladosporium cladosporioides observés sur le cultivar 'Marpink' Source : A. Otis-Laperrière, ing., agr. Club Bio-Action   Différents cas de taches foliaires causés par Cladosporium cladosporioides ont été rapportés dans la tomate en milieu serricole dans différentes régions du monde, mais il n’existe pas d’études à l’heure actuelle faisant état de la virulence de ce champignon dans cette culture (First report of Cladosporium cladosporioides causing leaf spot on tomato in Mexico | Journal of Plant Pathology (springer.com)). Il est important de noter que la résistance génétique aux différentes races de Cladosporium fulvum (syn. Passalora fulva ou Fulvia Fulva), l’agent pathogène responsable de la moisissure olive, n’est pas reconnue pour être efficace contre Cladosporium cladosporioides. L’infection a d’ailleurs été observée sur un cultivar de tomate (MARPINK) commercialisé avec la mention de haute résistance (HR) à la moisissure olive causée par Passalora fulva (PF). Cladosporium cladosporioides peut se comporter comme un pathogène opportuniste dans certaines conditions, notamment en présence d’une humidité relative élevée et d’une ventilation insuffisante. Il est donc plus important que jamais d’appliquer rigoureusement les bonnes pratiques culturales, notamment en ce qui concerne la densité de plantation, Lire la suite
Cultures maraîchères et fruitières en serre, Avertissement No 3, 30 juin 2025
30 juin 2025
  RECRUDESCENCE DE LA CLADOSPORIOSE DU CONCOMBRE SOUS SERRE Les conditions climatiques observées en début de printemps, marquées par une humidité relative élevée, ont favorisé l’établissement de la cladosporiose, aussi appelée gale (Cladosporium cucumerinum) dans les cultures de concombre sous serre. Une recrudescence de la cladosporiose a été observée au cours des dernières années, dans les serres en régie biologique cultivées en plein sol. Des cultivars tels que Katrina, bien qu’ils portent le code de haute résistance au Cladosporium (HR-Ccu), commencent à présenter une certaine sensibilité à cette maladie. Les premières lésions de la cladosporiose apparaissent sous forme de taches foliaires mesurant de 2 à 5 mm sur les feuilles les plus âgées, généralement à la base des plantes. Ces lésions de forme irrégulière aux contours arrondis sont d’abord de teinte gris pâle et translucide, puis prennent une teinte beige et sont d'apparence sèche à mesure que le tissu se nécrose. Les taches s’agrandissent et fusionnent parfois entre elles (photos 1 et 2).   Photos 1 et 2 : Symptômes suspects observés aux stades initial et avancé de l’infection par Cladosporium cucumerinum Source : C. Baez, agr. et N. Simard, agr.   Par ailleurs, nos observations indiquent une bonne résistance chez certains cultivars récemment introduits. Pour consulter la liste complète des cultivars recommandés, référez-vous à l’avertissement N° 3 du 4 juillet 2024. Les photos 3 et 4 montrent le cultivar Khassib RZ F1(HR-Ccu), de type libanais, cultivé dans une serre ayant un historique de cladosporiose. Ces photos, prises au début et à la fin du mois de juin 2025, montrent l’absence de symptômes aux nouvelles races de Cladosporium cucumerinum, ce qui suggère une bonne tolérance du cultivar jusqu’à présent.   Photos 3 et 4 : Cultivar Khassib RZ F1 de Rijk Zwaan portant le code de résistance HR-Ccu et commercialisé par Seminova Source : Ferme Lire la suite
Cultures maraîchères et fruitières en serre, Avertissement No 2, 23 juin 2025
23 juin 2025
CAS RAPPORTÉS DE CHRYSODEIXIS INCLUDENS DANS DES SERRES DE TOMATES Le Laboratoire d’expertise et de diagnostic en photoprotection (LEDP) du MAPAQ a récemment identifié des spécimens appartenant à l’espèce Chrysodeixis includens, provenant de trois serres de tomates. Les échantillons ont été envoyés entre avril et le début juin. Les entreprises concernées sont des serres en activité continue suivant une régie conventionnelle. Les larves de cette espèce sont polyphages et peuvent endommager plusieurs familles de cultures cultivées en serre, notamment les solanacées (tomate, poivron, etc.), les brassicacées (chou, chou-fleur, etc.) et les fabacées (haricot, pois, soya, etc.). Toutefois, c'est le soya qui constitue leur hôte de prédilection, d’où leur nom commun en anglais : Soybean looper. Puisque cet insecte n’est pas en mesure de survivre à l’hiver québécois, il est probable que les spécimens retrouvés soient issus de papillons s’étant introduits dans les serres à l’automne. Cette espèce est connue pour avoir développé de la résistance à plusieurs insecticides et il n’y a aucun insecticide homologué pour la contrôler. Les filets d’exclusion constituent toujours la méthode de lutte la plus efficace contre ce ravageur. Il est également recommandé, lorsque cela est possible, d’effectuer une élimination manuelle de tous les individus présents, y compris les formes adultes (voir les photos ci-dessous présentant les différents stades de développement).   Larves de Chrysodeixis includens Photos : Joseph Moisan-De Serres (MAPAQ)    Chrysalides de Chrosodeixis includens Photos : Joseph Moisan-De Serres (MAPAQ)   Adulte et oeuf de Chrysodeixis includens Photos : Joseph Moisan-De Serres (MAPAQ) Un traitement inefficace contre une infestation présumée de la fausse-arpenteuse du chou (Trichoplusia ni) peut être le signe qu’il s’agit en réalité de Chrysodeixis includens, puisque les larves des deux espèces se ressemblent fortement Lire la suite
Cultures maraîchères et fruitières en serre, Avertissement No 1, 16 juin 2025
16 juin 2025
MOISISSURE GRISE DANS LA TOMATE De nombreux cas de moisissure grise causés par le champignon Botrytis cinerea ont été rapportés dans les derniers jours par les dépisteurs du Réseau d’avertissements phytosanitaires consacrés aux cultures maraîchères et fruitières en serre. Les récentes conditions de faible luminosité combinées avec de l’humidité extérieure élevée ont favorisé l’apparition des symptômes. Cette maladie est causée par un champignon qui s’attaque rarement aux tissus sains : il pénètre dans la plante, principalement en s’attaquant aux feuilles qui ont été affectées par de la brûlure marginale (figure 1) ou endommagées physiquement, ainsi qu’aux tiges en infiltrant des moignons laissés par l’effeuillage. Les symptômes visibles sur les feuilles sont des taches beiges à brun pâle, qui évoluent en taches zonées sur les folioles (figure 2A) ou en forme de « V » à partir de la marge des folioles (figure 2B). La maladie peut finir par ceinturer complètement la tige et mener à un flétrissement du plant (figure 2C). La maladie affecte la qualité des fruits en entraînant des taches dites fantômes (figure 2D) et en provoquant du pourrissement.   Figure 1 : Foliole présentant de la brûlure marginale Isabelle Fréchette, agr. (MAPAQ)   Figure 2 : Dommages causés par la moisissure grise Photo A : LEDP (MAPAQ)   Photo B : Yveline Martin, agr. (MAPAQ)   Photo C : Carlos Baez, agr.   Photo D : LEDP (MAPAQ)   Voici différentes stratégies pour prévenir ou limiter la propagation de la maladie : Avant tout, le plus important est de déshumidifier correctement la serre. Dans les serres chauffées, la stratégie recommandée consiste à effectuer des pulses de chauffage, combinés à une ouverture minimale des côtés, afin de favoriser le renouvellement de l’air. Il est également important d’assurer une ventilation adéquate durant la journée, en alternant des cycles simultanés de chauffage et de ventilation, Lire la suite
20 mai 2025
Fongicides homologués en 2024 dans les principales cultures maraîchères et fruitières en serre
04 décembre 2024
Le nettoyage et la désinfection des serres
20 mai 2025
Insecticides et acaricides homologués en 2024 dans les principales cultures maraîchères et fruitières en serre
Cultures maraîchères et fruitières en serre, Avertissement No 3, 4 juillet 2024
04 juillet 2024
Cladosporiose dans le concombre. Prévention du mildiou dans les serres de tomates. CLADOSPORIOSE DANS LE CONCOMBRE   À chaque année, à compter du début mai, des cas de cladosporiose (gale) sont dépistés dans les serres de concombre, principalement chez les petits producteurs maraîchers qui cultivent en régie biologique. Cette maladie, causée par le champignon Cladosporium cucumerinum, est une des nombreuses maladies qui affecte le concombre, mais est réputée absente ou presque chez les plus gros producteurs et chez les producteurs qui cultivent sous régie conventionnelle.  La gale est une maladie fréquente, mais mineure chez les cucurbitacées. Certaines cultures sont plus sensibles (p. ex. melons et courges d’été) tandis que le concombre compte de nombreuses variétés résistantes. On ne devrait donc pas retrouver de cas de gale dans le concombre cultivé en serre lorsqu’on utilise des cultivars réputés résistants.   Exemples de cultivars de concombres libanais résistants à Cladosporium cucumerinum, caractérisés par l'abréviation « Ccu » Source : Capture d'écran du site Web de Rijk Zwaan Exemples de cultivars de concombres libanais résistants à Cladosporium cucumerinum, caractérisés par l'abréviation « Ccu » Source : Capture d'écran du site Web de Enza Zaden   Sur les feuilles, les symptômes sont caractérisés par la présence de taches vitreuses blanchâtres à grisâtres, de forme plus ou moins angulaire. Un halo jaune entoure les taches. Chez le concombre cultivé en serre, le centre de la tache tombe rarement, ce qui donnerait un aspect criblé à la feuille. Ultimement, la feuille sera gravement atteinte et devra être retirée. La gale entraîne une baisse de productivité rapide par la défoliation qu’elle entraîne.   Symptômes suspectés de Cladosporium cucumerinum sur des feuilles de concombre Photo : RAP Cultures maraîchères et fruitières en serre Symptômes suspectés de Cladosporium cucumerinum sur des feuilles de Lire la suite
Cultures maraîchères et fruitières en serre, Avertissement No 2, 5 mars 2024
05 mars 2024
Prévention du mildiou dans les serres de tomates. Information sur les mélanges de produits à base de savons ou d’huiles avec du soufre. PRÉVENTION DU MILDIOU DANS LES SERRES DE TOMATES En 2023, plusieurs cas de mildiou, maladie causée par Phytophthora infestans, ont été recensés au Québec. Ces cas ont été retrouvés majoritairement dans des cultures de tomates et de pommes de terre. Dans la tomate, la maladie a été diagnostiquée autant dans les champs que de cultures abritées (tunnels et serres).   Symptômes de mildiou sur un fruit Photo : Climax Conseils. SENCRL Symptômes de mildiou sur un fruit Photo : INRA   Symptômes de mildiou sur des feuilles Photo : Riva Khanna, agr. (MAPAQ) Symptômes de mildiou sur une tige Photo : Climax Conseils, SENCRL Le mildiou est une maladie extrêmement destructrice et plusieurs efforts sont déployés chaque année pour détecter son apparition et surveiller sa progression. Les échantillons trouvés lors des années où la maladie était présente sont analysés par le Laboratoire d'expertise et de diagnostic en phytoprotection (LEDP) pour, entre autres, déterminer le génotype présent. En 2023, c'est le génotype US-23 qui a été trouvé dans presque tous les échantillons analysés. En 2016, Frost et al. ont démontré que la vigueur des génotypes de Phytophthora infestans normalement retrouvés lors d’épisodes de mildiou (US-22 et US-24) diminuait avec l'augmentation de l'exposition aux températures froides. Toutefois, le génotype US-23 a survécu plus longtemps à des températures de 4 et -3 °C que les génotypes US-22 ou US-24. Cela veut dire que des tissus infectés en 2023 par cet oomycète, et qui ont été enfouis ou laissés dans la serre, pourraient être encore viables en 2024. En effet, des campagnes de mesures de températures en serres non chauffées ont démontré que les températures de sol dans des serres individuelles non chauffées et faiblement isolées restent relativement élevées. Cela veut dire que du mycélium pourrait survivre, par Lire la suite
Cultures maraîchères et fruitières en serre, Avertissement No 1, 16 février 2024
15 février 2024
Dommages dans l’épinard à la suite de traitements insecticides avec du TROUNCE.   DOMMAGES DANS L’ÉPINARD À LA SUITE DE TRAITEMENTS INSECTICIDES AVEC DU TROUNCE Dans les derniers jours, deux producteurs se sont retrouvés avec des dommages s'apparentant à une phytotoxicité dans l’épinard à la suite d’un traitement insecticide contre les pucerons. Dans les deux cas, un traitement avec un produit contenant des sels de potassium d’acide gras et des pyréthrines (TROUNCE) a été effectué pour contrôler des populations de pucerons.   Pucerons sur des feuilles d’épinard  Geneviève Legault, agr. / Julie Marcoux, dta (MAPAQ) Pucerons sur des feuilles d’épinard  Geneviève Legault, agr. / Julie Marcoux, dta (MAPAQ)   Les conditions de culture chez les deux producteurs sont similaires : les épinards sont cultivés dans des serres minimalement chauffées et non chauffées. Dans le cas de la serre non chauffée, la culture est menée sous une couverture flottante de protection contre le froid de 40 g/m2, placée sur des arceaux.   Conditions de culture en serre non chauffée sous couvertures flottantes Geneviève Legault, agr. / Julie Marcoux, dta (MAPAQ) Conditions de culture en serre minimalement chauffée  Geneviève Legault, agr. / Julie Marcoux, dta (MAPAQ)   Les applications d'insecticides ont été effectuées à l’aide de pulvérisateurs dorsaux à la concentration recommandée (5 litres de concentré/100 litres d’eau) mais avec des quantités de solution insecticide différentes, c’est-à-dire que des volumes variant de 800 à plus de 3 000 litres de solution insecticide/hectare ont été appliqués. Sur l’étiquette du produit et pour les cultures basses, aucune information sur le volume de solution insecticide à appliquer n’apparaît, hormis de « vaporiser les nouvelles pousses, les tiges et le dessous des feuilles » et de « vaporiser la quantité nécessaire sur toute la surface des plantes ». Cependant, une indication pour l’utilisation Lire la suite
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